vendredi 13 octobre 2023

Les femmes journalistes dans les États répressifs : une étude du cas iranien

Institut du Genre en Géopolitique 18/09/2023  Pauline Mortel

* L’Institut du Genre en Géopolitique est un think tank qui adopte le genre comme outil d’analyse, de recherche et de compréhension des relations internationales. 

* Massoumeh Raouf, ancienne journaliste et prisonnière politique iranienne, témoigne : « Pour tout rapport et information qui ne plaisent pas au gouvernement et au Guide suprême, arrestation, prison et torture les attendent »


Niloufar Hamedi, Elaheh Mohammadi et Narges Mohammadi. Ce sont les noms des trois journalistes et reporters iraniennes qui ont reçu le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO-Guillermo 2023, saluant le « travail de ces trois femmes courageuses[1] » qui ont risqué leur liberté et leur vie afin de dénoncer le traitement violent des femmes en Iran. Considérées comme des « menaces » par le régime[2], ces trois femmes sont toujours emprisonnées à la prison d’Evine à la date de rédaction de cet article, les deux premières pour avoir partagé sur les réseaux sociaux des images de Masha Amini à l’hôpital, violentée par la police des mœurs après avoir laissé une mèche de cheveux dépasser de son voile islamique en septembre 2022[3], la troisième pour son combat en faveur des droits des femmes.

Derrière ces trois noms, il y en a cinquante-deux autres (à la fin janvier 2023[4]), ceux de journalistes, reporters, photojournalistes et militantes pour les droits des femmes iraniennes arrêtées par le régime des mollahs depuis le début des manifestations en septembre 2022. Ces femmes étaient punies pour avoir exercé leur métier ou participé à des manifestations jugées illégales par le régime iranien. Nombre d’entre elles ont par ailleurs été libérées temporairement sous caution jusqu’à la fin de leur procédure judiciaire, mais pourraient de nouveau à tout moment être menacées par le régime. Les femmes journalistes sont ainsi parmi les premières ciblées par le système répressif iranien, qui s’attaque justement aux valeurs qu’elles représentent et défendent à travers leur participation aux manifestations. Ces attaques envers les femmes journalistes ont redoublé dans le contexte des manifestations qui secouent le pays depuis la mort de Masha Amini, un mouvement de grande ampleur qui s’inscrit dans un contexte global de menaces envers les femmes journalistes dans les États répressifs.

Car l’Iran n’est pas le seul État répressif dans ce cas. 78 femmes journalistes étaient emprisonnées dans le monde en 2022 par des États comme la Chine, la Turquie ou le Belarus, qui accélèrent leur répression, en ciblant les femmes et en limitant constamment leurs droits[5]. Un chiffre en augmentation qui témoigne des menaces grandissantes pesant contre la liberté de la presse et les droits des femmes. Les atteintes aux droits des femmes et la restriction des libertés qui affectent les femmes journalistes, se multiplient en effet dans les États répressifs où les femmes sont ciblées au quotidien, non seulement par les discriminations, mais aussi par une oppression grandissante de la part de régimes qui ne tolèrent pas leurs libertés. En Iran, « les femmes sont de plus en plus confrontées à des mesures coercitives de la part des autorités de l’État[6] » , la loi sur le port du voile en public s’applique par exemple aux filles dès l’âge de neuf ans, qui est aussi l’âge minimum de la responsabilité pénale pour les filles dans le pays. En quoi les droits des femmes et la liberté de la presse, curseurs de la santé démocratique d’un pays, incarnent les ennemis privilégiés de l’État répressif iranien ?

Le choix de la violence envers des femmes journalistes incarnant des valeurs abhorrées par le régime des mollahs

Le ciblage des femmes journalistes en Iran s’accélère à mesure que leur présence se fait grandissante dans la société iranienne, signe d’une émancipation des femmes à laquelle le régime s’oppose. La répression envers les journalistes iraniennes s’intensifie en 2011 avec la nomination de Mohammad Hosseini au ministère de la Culture et de l’Orientation islamique, qui devient un organe de censure et de répression des journalistes, en particulier des femmes journalistes[7]. Les manifestations de septembre 2022 ont finalement constitué un tournant dans les atteintes recensées envers ces femmes dans l’exercice de leurs fonctions.
Soulignant le courage des journalistes iraniennes, Nazila Golestan, journaliste iranienne et militante pour les droits des femmes, explique ainsi : « Les femmes sont les pionnières d’une révolution idéale pour l’égalité des genres et sont en première ligne dans la transition d’une théocratie à une démocratie séculaire. Elles ne reculent pas devant le risque de se faire arrêter, torturer, voire de mourir : elles rapportent immédiatement les informations.[8] »

Depuis le début des manifestations, le régime des mollahs s’appuie sur une répression systématique de la liberté de la presse et des voix dissidentes, qualifiées « d’éléments hostiles » par le régime[9]. Cette répression se base sur l’Article 24 de la Constitution du régime, qui affirme que « les publications et la presse sont libres d’exposer leurs idées, sauf s’ils portent atteinte aux fondements de l’Islam et aux droits publics », laissant à la justice une interprétation large quant aux faits qui seraient considérés comme tels.

La liberté de la presse iranienne est ainsi muselée et les restrictions imposées aux journalistes dans leur volonté d’informer se multiplient : l’accès à Internet est fortement restreint par le régime dès novembre 2019 puis de nouveau en septembre 2022, limitant les connexions entre le réseau iranien et l’extérieur du pays, afin d’éviter qu’Internet ne soit utilisé « à mauvais escient » par la population[10]. En parallèle, les attaques contre les journalistes se font de plus en plus fréquentes, les journaux d’opposition sont menacés par le régime, et les peines prononcées par la justice envers les journalistes s’avèrent souvent supérieures aux plafonds légaux.

Massoumeh Raouf, ancienne journaliste et prisonnière politique iranienne, témoigne : « Pour tout rapport et information qui ne plaisent pas au gouvernement et au Guide suprême, arrestation, prison et torture les attendent[11] ». La violence et le harcèlement constituent alors les deux uniques réponses données par le régime des mollahs aux demandes d’émancipation portées par ces journalistes. Depuis le début des manifestations en 2022, les femmes, tout comme les journalistes iraniennes, sont disproportionnellement affectées. Les journalistes sont plus qu’auparavant encore la cible de menaces dans l’exercice de leurs fonctions, mais aussi d’atteintes physiques – frappées dans la rue par la police – ou d’arrestations violentes – parfois à leur domicile et au milieu de la nuit. Certaines journalistes, qui couvraient des manifestations sans y participer, ont par ailleurs été arrêtées, caméras et micros à la main, avec les autres manifestants pour avoir pris part à ces rassemblements.

Après leur arrestation, les journalistes iranien·nes doivent également faire face à une interdiction de recours à des avocat·es pour leur défense et à des procédures non équitables, mais aussi à des confiscations de leur équipement[12]. Les journalistes emprisonnées, qui vivent dans des conditions déplorables, sont souvent la cible d’agressions sexuelles et d’actes de torture, utilisés comme « outils de répression » selon Narges Mohammadi[13]. Les peines encourues par ces journalistes sont par ailleurs disproportionnées, pouvant aller jusqu’à plusieurs années de prison ou la peine de mort[14], signe que le régime des mollahs est prêt à tout pour réduire les femmes au silence. Les témoignages de harcèlement en ligne orchestré par le gouvernement, notamment contre les journalistes de la diaspora iranienne qui écrivent sur les abus subis dans le pays[15], sont aussi légion, montrant l’emprise que le régime souhaite avoir sur les journalistes attirant l’attention sur ses agissements.

Les femmes journalistes, symboles et pionnières de l’égalité de genre, et du rejet du système patriarcal, restent ainsi les premières victimes de la volonté du gouvernement de faire taire les porte-paroles de la rébellion, qui osent défendre leurs droits. Leurs prises de parole, écrits et photographies, peuvent non seulement être utilisées par la communauté internationale pour dénoncer les agissements du gouvernement iranien, mais aussi attiser la rébellion interne et ainsi représenter un danger pour le maintien de ce régime discriminatoire.

À cet égard, le chef d’accusation choisi par la justice iranienne à l’égard des journalistes iranien·nes et défenseur·es des droits humains emprisonné·es, les accusant « d’activités de propagande contre le régime [et de] conspiration pour agir contre la sécurité nationale[16] », démontre justement la façon dont les demandes d’émancipation sont considérées par le régime des mollahs. Ces « menaces à la sécurité nationale » appellent en effet à une remise en cause d’un régime discriminatoire à l’égard des femmes, que le gouvernement considère dangereux pour sa subsistance.

Le courage et la détermination des jeunes générations, espoirs pour l’avancée des droits des femmes journalistes en Iran ?

La décision du régime des mollahs en septembre 2022 de restreindre l’accès aux réseaux sociaux dans le pays témoigne du rôle de ces réseaux dans l’organisation et le dynamisme des manifestations. Le Printemps arabe de 2011, lors duquel des pays entiers d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient se sont soulevés contre le joug de leur gouvernement, à travers des manifestations organisées sur les réseaux sociaux, témoignent du vecteur d’émancipation que ces réseaux représentent, et de la liberté de l’information qu’ils promeuvent. Alors que les derniers médias restants dans le pays sont des médias d’État, les journalistes iraniennes qui couvrent des sujets controversés, dont la politique ou les droits humains, peinent à trouver des canaux de communication viables. Elles s’emparent alors des réseaux sociaux pour partager la réalité des manifestations, les réseaux sociaux devenant une source de pouvoir, celui de passer outre le gouvernement pour informer le monde entier.

Si « les réseaux sociaux ont donné beaucoup de pouvoir aux contestataires[17] », les libertés que ces réseaux sociaux offrent aux femmes sont tout aussi cruciales, dans une société iranienne où elles sont sans cesse brimées. Ce cyber-féminisme iranien, symbole de l’émancipation des femmes à travers les réseaux sociaux, porte alors un espoir dans le combat pour l’égalité, comme Déborah Rouach le montrait dans un article de 2020[18].

Cette large utilisation des réseaux sociaux, par lesquels les citoyennes iraniennes partagent la réalité des manifestations et la brutalité de la police, brouille finalement la limite entre les journalistes et les défenseuses des droits des femmes. Face à ce débat sémantique, le combat porté, celui de l’émancipation des femmes, demeure le plus important. La multiplication des possibilités pour les femmes de défendre leurs droits et de partager largement sur les réseaux sociaux qui diffusent en direct l’information à travers le monde, est porteuse d’espoir.

La mort de Masha Amini en septembre 2022 et la détermination des milliers de manifestant·es en Iran le symbole d’une nouvelle génération prête à défendre à tout prix ses droits et libertés. Au cœur de cette génération, les femmes, et notamment les journalistes, jouent un rôle de premier plan, continuant leurs activités malgré les menaces qu’elles rencontrent et connaissant les risques auxquelles elles s’exposent, pour faire triompher leurs idéaux et élargir la portée du mouvement. Le témoignage d’une journaliste iranienne à ce sujet parle pour lui-même : « Je continuerai à diffuser chaque histoire, car je veux que le monde entier sache ce qui se passe dans mon pays[19] ».

« Les femmes iraniennes sont l’avant-garde et la force du changement[20] », et le slogan « Femmes, vie, liberté » scandé par les manifestant·es est bien le symbole de cette rébellion et de l’aspiration au changement porté par ces femmes. Il montre que « les femmes iraniennes sont organisées, inspirées, pleines d’abnégation et prêtes à apporter des changements fondamentaux[21] », comme l’explique Massoumeh Raouf, ancienne journaliste et prisonnière politique iranienne, et qu’elles ne cesseront de se battre tant qu’elles ne seront pas parvenues à obtenir gain de cause. Les marques de soutien des hommes iraniens observées à l’égard des femmes qui se battent pour leurs droits sont également source d’espoirs, et montrent qu’une réelle remise en cause du système patriarcal iranien est peut-être en train d’émerger.

Les journalistes iraniennes, précurseures d’un élan démocratique, et le soutien nécessaire de la communauté internationale

Le rôle crucial des journalistes iraniennes dans les manifestations actuelles va bien au-delà de l’information qu’elles partagent. Par leur travail, ces journalistes se battent dans le même temps pour les droits des femmes et la liberté de la presse dans le pays, deux indicateurs fondamentaux du caractère démocratique d’un régime, ce qui explique le ciblage particulier dont elles sont victimes de la part de l’Etat répressif iranien. Ces combats quotidiens menés à travers leur activité professionnelle portent alors un nouvel espoir : celui de faire évoluer le régime iranien vers des valeurs démocratiques. Cependant, les emprisonnements répétés de journalistes iraniennes et entraves à leurs activités témoignent des nombreux obstacles qui continuent de se poser aux demandes d’émancipation et d’évolution de la société iranienne scandées par les manifestant·es. En Iran comme dans les autres États répressifs, le combat demeure encore long pour que la démocratie, la liberté de la presse et les droits des femmes triomphent.

Face à cette répression vécue par les femmes, une action résolue de la communauté internationale est nécessaire. Si l’exclusion en décembre 2022 de l’Iran de la Commission de la condition de la femme (CSW), le principal organe des Nations Unies chargé de promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, représente un premier pas sur le plan diplomatique[22], la pression mise sur les autorités iraniennes se doit d’être intensifiée. Il apparaît par ailleurs crucial que cette condamnation internationale ne soit pas uniquement le fait des démocraties occidentales, mais soit également reprise par les autres nations, en particulier celles du sud, et par les partenaires économiques de l’Iran. Au-delà du plaidoyer international, des efforts doivent également être mis en place pour lutter contre l’impunité dont bénéficient les régime des mollahs iranien, et pour favoriser la reddition de compte pour les atrocités commises, dans la continuité du vote du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU en novembre 2022 pour la création d’une « mission d’enquête chargée d’enquêter de manière approfondie et indépendante sur les allégations de violations des droits humains en Iran liées aux manifestations ». A titre national également, Diana Eltahawy, directrice adjointe pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord à Amnesty International, insiste sur le fait que « tous les pays du monde [peuvent] exercer leur compétence universelle en vue de diligenter des enquêtes pénales sur les crimes de haine perpétrés par les autorités iraniennes[23] ». De son côté, le gouvernement iranien devrait « libérer les manifestantes pacifiques, mettre fin aux simulacres de procès et enquêter sur les décès et actes de torture[24] », comme le souligne Human Rights Watch – bien que cela semble relever de l’utopie pour l’instant, notamment dans le contexte actuel où le régime des mollahs travaille sur une nouvelle loi qui instaurerait des « sanctions encore plus sévères en cas de non-respect du port obligatoire du voile[25] ».

Les propos contenus dans cet article n’engagent que l’autrice.

Pour citer cette production: Pauline Mortel, « Les femmes journalistes dans les États répressifs : une étude du cas iranien», 18/09/2023, Institut du Genre en Géopolitique, https://igg-geo.org/?p=14894

 

References
↑1 ONU (2023) La Journée mondiale de la liberté de la presse met l’accent sur la liberté d’expression en tant que moteur des droits de l’homme. https://www.unesco.org/fr/articles/la-journee-mondiale-de-la-liberte-de-la-presse-met-laccent-sur-la-liberte-dexpression-en-tant-que
↑2 Ta, H. (2022) “The Amount of Violence is Astonishing”: Why Threats to Journalists are Increasing in Iran. Nieman Reports. https://niemanreports.org/articles/iran-protests-yeganeh-rezaian-interview/
↑3, ↑11, ↑20, ↑21 Daizey, M. G. (2022) Iran: Les femmes, « l’avant-garde de la Révolution » nationale. L’œil de la Maison des Journalistes. https://www.oeil-maisondesjournalistes.fr/2022/12/09/iran-les-femmes-lavant-garde-de-la-revolution-nationale/
↑4 RSF (2023) Iran: trois nouvelles femmes journalistes emprisonnées à Téhéran, soit 55 arrestations depuis le début des manifestations. https://rsf.org/fr/iran-trois-nouvelles-femmes-journalistes-emprisonn%C3%A9es-%C3%A0-t%C3%A9h%C3%A9ran-soit-55-arrestations-depuis-le
↑5 RSF (2022) Bilan 2022. https://rsf.org/sites/default/files/medias/file/2022/12/RSF_Bilan2022_FR.pdf
↑6 ONU (2023) Iran: des experts dénoncent l’application répressive des lois sur le hijab. https://news.un.org/fr/story/2023/04/1134247#:~:text=Les%20femmes%20vues%20en%20public,pour%20les%20filles%20en%20Iran
↑7 Moravvej, Z. (2021) Dodging Bullets: The Iranian Women Journalists Circumvent Censorship. University of Oslo. https://www.duo.uio.no/bitstream/handle/10852/89065/zahra-moravvej–thesis.pdf
↑8 RSF (2022) Iran: un nombre sans précédent de femmes journalistes derrière les barreaux. https://rsf.org/fr/iran-un-nombre-sans-pr%C3%A9c%C3%A9dent-de-femmes-journalistes-derri%C3%A8re-les-barreaux
↑9 Propos tenus par l’ultraconservateur Ebrahim Raïssi, à propos des manifestants. In : Golshiri, G. (2023) En Iran, la militante des droits humains Narges Mohammadi dénonce les abus sexuels en prison. Le Figaro. https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/02/en-iran-la-militante-des-droits-humains-narges-mohammadi-denonce-les-abus-sexuels-en-prison_6156304_3210.html
↑10 Szadkowski, M. (2019) Internet coupé en Iran : « Le niveau de sophistication de ce blocage est une première ». Le Monde. https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/11/20/internet-coupe-en-iran-le-niveau-de-sophistication-de-ce-blocage-est-une-premiere_6019883_4408996.html
↑12 Nazish, K. (2022) Women Journalists face Increasing Danger in Iran. https://inkstickmedia.com/women-journalists-face-increasing-danger-in-iran/
↑13 Golshiri, G. (2023) En Iran, la militante des droits humains Narges Mohammadi dénonce les abus sexuels en prison. Le Figaro. https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/02/en-iran-la-militante-des-droits-humains-narges-mohammadi-denonce-les-abus-sexuels-en-prison_6156304_3210.html
↑14 Dans le cas d’une inculpation pour « propagande contre le système et conspiration pour agir contre la sécurité nationale » (RSF, 2022).
↑15 Article 19 (2021) Online harassment against women journalists in the Iranian diaspora. https://www.article19.org/resources/online-harassment-against-women-journalists-in-the-iranian-diaspora/
↑16 RSF (2023) 73 femmes journalistes passeront la journée du 8 mars derrière les barreaux. https://rsf.org/fr/73-femmes-journalistes-passeront-la-journ%C3%A9e-du-8-mars-derri%C3%A8re-les-barreaux
↑17 Kian, A. (2022) Manifestations en Iran: « Les réseaux sociaux ont donné beaucoup de pouvoir à ces jeunes contestataires », observe une spécialiste. France Info. https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/manifestations-en-iran-les-reseaux-sociaux-ont-donne-beaucoup-de-pouvoir-a-ces-jeunes-contestataires-observe-une-specialiste_5399155.html
↑18 Rouach, D. (2020) Réseaux sociaux et émancipation des femmes: la naissance du cyberféminisme iranien. IGG. https://igg-geo.org/?p=379
↑19 Nazish, K. (2022) Women Journalists face Increasing Danger in Iran. https://inkstickmedia.com/women-journalists-face-increasing-danger-in-iran/
↑22 ONU Info (2022) L’Iran exclu de la Commission de la condition de la femme de l’ONU. https://news.un.org/fr/story/2022/12/1130617
↑23 Amnesty International (2023) Iran. Un an après le soulèvement réprimé avec violence, la communauté internationale doit lutter contre l’impunité. https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2023/09/iran-one-year-after-uprising-international-community-must-combat-impunity-for-brutal-crackdown/
↑24 Human Rights Watch (2023) Iran : Recours à la force brutale dans la répression de la dissidence. https://www.hrw.org/fr/news/2023/01/12/iran-recours-la-force-brutale-dans-la-repression-de-la-dissidence
↑25 Amnesty International (2023) Iran. Un an après le soulèvement réprimé avec violence, la communauté internationale doit lutter contre l’impunité. https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2023/09/iran-one-year-after-uprising-international-community-must-combat-impunity-for-brutal-crackdown/

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