lundi 17 juin 2024

france TV3 - Massoumeh Raouf, autrice évadée d'une prison iranienne : une vie à témoigner contre le régime des mollahs


 Hauts Féminin- Marie Sicaud

Massoumeh Raouf est une journaliste et autrice iranienne. Condamnée à vingt ans de prison par le régime des mollah dans les années 1980, elle a réussi à s'enfuir après huit mois d'enfermement. Elle raconte son calvaire dans un livre, "Evasion de la prison d'Iran", aux éditions Balland.

 Elle rend aussi un hommage touchant à son frère dans une bande dessinée, "Un petit prince au pays des Mollahs", aux éditions S-Active.

 Marguerite Soudey  éditrice  du livre "Un petit prince au pays des Mollahs", était aussi invité dans l'émission Hauts Féminins.







Lundi 17/06/2024

Massoumeh Raouf, journaliste et autrice iranienne réfugiée en France depuis 1985

Condamnée à 20 ans de prison sous le régime des Mollah, elle s’est échappée au bout de 8 mois. Elle raconte aujourd’hui les atrocités commises par ce régime, et veut préserver la mémoire de son frère, tué lors d’un massacre de masse en 1988. 

podcasts

A propos de Marie Sicaud

Marie Sicaud est journaliste à France Télévisions, elle travaille actuellement pour France 3 Hauts-de-France à Amiens. Passionnée et engagée, elle s’est lancée dans ce projet de podcast, poussée par son envie de faire avancer les mœurs !

samedi 15 juin 2024

3ème édition du Festival du Livre à Cany-Barville, le 2 juin 2024

Le 3e Festival du Livre de Cany-Barville a ouvert ses portes le dimanche 2 juin 2024, à 10h00, dans la salle Daniel Pierre, rue Louis Bouilhet. Plus de 40 auteurs étaient présents.

Massoumeh Raouf, accompagnée du comédien Patrick Chesnais et de Jean-Pierre Thévenot, maire de Cany-Barville, a reçu leur soutien et leur solidarité dans la lutte des femmes iraniennes pour la liberté. Patrick Chesnais, connu pour son engagement humanitaire et social, a exprimé son admiration pour la résilience des femmes iraniennes.  Leur soutien conjoint démontre l'importance de l'unité et de la solidarité dans les luttes pour les droits humains à travers le monde.

Les cafés littéraires, présentés par certains auteurs, dont Massoumeh Raouf, ont particulièrement attiré l'attention du public cet après-midi-là. Massoumeh Raouf a profité de cette occasion pour sensibiliser le public aux défis des femmes en Iran et rappeler l'importance de la solidarité internationale.

« Au café littéraire, à travers mon propre parcours et mon expérience politique, j'ai parlé de l’Iran et du combat du peuple iranien, en particulier celui des femmes, pour la liberté. Ce sujet est d’une grande actualité, et j’ai abordé diverses questions liées à cette lutte. Avec les dernières nouvelles concernant la mort d’Ebrahim Raïssi, surnommé “le boucher de Téhéran” et président du régime des mollahs, les discussions étaient très intéressantes », a précisé Massoumeh Raouf.



vendredi 14 juin 2024

Salon du livre et de la BD à Triel-sur-Seine dans les Yvelines, le samedi 1er juin 2024

La fête du Livre, l'événement littéraire le plus important de la commune de Triel-sur-Seine, s'est tenue pour la première fois le samedi 1er juin au parc municipal   de 10h à 17h. Tout au long de la journée, des auteurs présents pour l’occasion ont rencontré les Triellois. 

Parmi eux, certains noms bien connus étaient présents, tels que Jean-Philippe Bêche, Jean-Yves Mollier  et Massoumeh Raouf. En tout, près d’une trentaine d’auteurs de divers courants littéraires français et étrangers ont répondu à l'invitation.

Massoumeh Raouf avec Jean-Philippe Bêche, comédien, auteur et metteur en scène. Son grand-père était un résistant.






 

vendredi 7 juin 2024

Cany-Barville : l’écrivaine iranienne Massoumeh Raouf invitée du salon du livre

 Dimanche 2 juin 2024, à Cany-Barville, l’écrivaine iranienne Massoumeh Raouf viendra à l’occasion de la parution de son dernier livre BD « Un petit prince au pays des mollahs ». Elle participera à un café littéraire autour du thème « Mon évasion de la prison d’Iran ».

Par la rédaction paris-normandie

Publié:1 Juin 2024  

 Les passionnés de littérature ont rendez-vous dimanche 2 juin 2024 à Cany-Barville à l’occasion de la troisième édition de festival du livre. Près d’une quarantaine d’auteurs présenteront de nombreux livres, allant des romans aux biographies, en passant par les ouvrages d’histoire, de sciences et de poésie, les livres pour la jeunesse, les essais politiques et les bandes dessinées.

 

Parmi ces écrivains, Massoumeh Raouf, ancienne journaliste et prisonnière politique du régime des mollahs en Iran, condamnée à vingt ans de prison et qui a échappé à ses geôliers au bout de huit mois. Une histoire qu’elle relate dans son livre Évasion de la prison d’Iran paru en 2022. Elle publie en 2023 un livre bande dessinée, intitulé Un petit prince au pays des mollahs en hommage à Ahmad, son frère cadet, victime du massacre des prisonniers politiques en 1988 en Iran.

Café littéraire ancré dans l’actualité iranienne

« Quand je rencontre les lecteurs physiquement, c’est toujours très émouvant, parce que je trouve beaucoup de proximité malgré toutes nos différences. » Massoumeh Raouf animera à 15 heures l’un des quatre cafés littéraires de la journée, qui portera sur la situation en Iran. « Au café littéraire, à travers mon propre parcours et mon expérience politique, je parle de l’Iran et du combat du peuple iranien, en particulier celui des femmes, pour la liberté. Ce sujet est d’une grande actualité, et j’aborde diverses questions liées à cette lutte. Avec les dernières nouvelles concernant la mort d’Ebrahim Raïssi, surnommé “le boucher de Téhéran et président du régime des mollahs, je pense qu’il y aura de nombreuses discussions animées. »

 

Écrire pour résister

Pour Massoumeh Raouf, l’acte d’écrire représente plus que la création d’une œuvre. « Écrire est en soi une forme de résistance. Écrire, c’est transmettre cet esprit de résistance aux autres et garder cette flamme de résistance vivante. Écrire, c’est graver et révéler ce que le pouvoir en place préfère occulter et ignorer. Ma vie peut se résumer en trois mots : femme, résistance, liberté. Car la vie a un sens quand il y a des résistances pour la liberté et les valeurs humaines. Écrire ce n’est pas simplement créer une œuvre littéraire. Cela fait partie de ma lutte pour la justice et pour attirer l’attention du public sur la terrible situation dans mon pays. »

Outre Massoumeh Raouf, le public pourra échanger, lors des cafés littéraires, avec Edith Gonsard et Daniel Bucquet (Mystères et Légendes de Seine-Maritime), Régis Le Sommier (La guerre sur le front russo-ukrainien), Elisabeth Reynaud parlera de « Sissi, une femme d’aujourd’hui ».

 

La veille, le comédien Patrick Chesnais (Les beaux jours, C’est quoi ce Papy) présentera au public son dernier livre Lettres d’excuse. Dans ces missives qu’il a écrites à des proches, à des amis mais aussi à des institutions, à des lieux et même à la vie, il déploie avec verve et humour toutes les variations de l’art de s’excuser, ou pas.

 

https://www.paris-normandie.fr/id528257/article/2024-06-01/cany-barville-lecrivaine-iranienne-massoumeh-raouf-invitee-du-salon-du-livre



jeudi 6 juin 2024

Les implications de la mort de Raïssi et le rôle de la communauté internationale

 sur atalayar.com par  MASSOUMEH RAOUF  publié 26/05/2024

La communauté internationale doit jouer un rôle déterminant pour empêcher Khamenei de consolider son régime vacillant

Le 19 mai 2024, Ebrahim Raïssi, président du régime iranien, a perdu la vie dans un accident d'hélicoptère, emportant également son ministre des Affaires étrangères. Cet événement soulève de nombreuses questions : Qui était Ebrahim Raïssi ? Quelle est la signification de sa mort ? Quelles perspectives s'ouvrent désormais, et quel rôle doit jouer la communauté internationale ? 

Qui était Ebrahim Raïssi ? 

Ebrahim Raïssi était tristement célèbre en Iran sous le surnom de "boucher de Téhéran" en raison de son rôle dans le massacre de 30 000 prisonniers politiques durant l'été 1988. Mon cher frère Ahmed Raouf Basharidoust est l'une des victimes du massacre de 1988. J’ai déjà écris que «Ebrahim Raïssi, est avant tout l’assassin de mon frère.»   

Lorsqu'il est devenu président à la suite d'une élection truquée, la secrétaire générale d'Amnesty International a affirmé qu'il aurait dû faire l'objet d'une enquête pour crimes contre l'humanité, notamment pour meurtres, disparitions forcées et tortures.