vendredi 29 novembre 2024

Barentin. Très beau succès pour le salon du livre

 Dimanche 17 novembre 2024, de 10h à 18h, s’est tenu le 4e Salon du Livre organisé par l'association Cultur'Esne, dans la salle Léo-Lagrange de Barentin. 

Lors de son discours d'ouverture, Christophe Bouillon, maire de Barentin et conseiller départemental du canton, a déclaré :  

« Bravo à Michèle Démares et aux nombreux bénévoles qui l’entourent pour la réussite de ce salon, qui met en lumière des auteurs locaux tout en ayant choisi comme invitée d’honneur Massoumeh Raouf, une militante des libertés en Iran. Menacée dans son pays, elle dénonce à travers ses ouvrages le régime autocratique iranien. »

 

Une journée riche en rencontres et en témoignages de soutien pour Massoumeh Raouf.  




vendredi 22 novembre 2024

L’Iranienne Massoumeh Raouf à Barentin pour évoquer quarante ans de lutte contre les mollahs

Publié sur le site paris-normandie.fr    le 16/11/2024  

L’autrice est invitée au salon du livre pour ses ouvrages racontant ses années de lutte contre le régime des mollahs en Iran. Et l’impact que cela a eu pour elle et pour ses proches.

Et ce n’est pas de nature à rassurer Massoumeh Raouf. La sexagénaire se bat depuis plus de quarante ans contre le régime iranien. Un mandat d’arrêt lui interdit désormais tout retour dans son pays de naissance... 

"la seule chose que le peuple iranien demande, c'est un pays libre souligne Massoumeh Raouf. Pour cela, il faut que tous les pays stoppent toute relation avec l’Iran pour faire tomber le régime ; car aucun argent ne revient au peuple. » 

Elle y croit : le régime du chef suprême finira par etres renversé. 

Massoumeh Raouf est au salon du livre Cultur’Esne de Barentin, dimanche 17 novembre 2024. Renseignements et programme sur curlturesne.fr. 

https://www.paris-normandie.fr/id578634/article/2024-11-16/liranienne-massoumeh-raouf-barentin-pour-evoquer-quarante-ans-de-lutte-contre

 Version papier paris-normandie  le 17/11/2024


mercredi 20 novembre 2024

Salon du livre de Villemoisson-sur-Orge, samedi 16 novembre 2024

La salle polyvalente des Érables, à Villemoisson-sur-Orge (Essonne), a vibré au rythme des mots et des récits en accueillant un salon du livre organisé par l’association Livraddict.

Parmi les écrivains présents, Massoumeh Raouf, écrivaine et militante des droits humains, a marqué les esprits. Présente à ce salon le samedi 16 novembre, elle a reçu un accueil chaleureux de la part des lecteurs venus échanger avec elle.

Lors de cet événement, François Cholley, maire de Villemoisson-sur-Orge, a rencontré Massoumeh Raouf et a exprimé son admiration pour la lutte acharnée des femmes iraniennes en faveur de la liberté et de la justice. Massoumeh Raouf a également souligné leur rôle central dans les mouvements de résistance contre les dictatures.

Le salon du livre de Villemoisson-sur-Orge a été un moment riche en découvertes et en échanges, alliant la passion pour la littérature à une réflexion engagée sur les luttes pour les droits fondamentaux.



mardi 19 novembre 2024

Villemoisson-sur-Orge : Rescapée du régime iranien, Massoumeh Raouf raconte son histoire au Salon du Livre

 par ROBIN LANGE    
Publié sur le site le-republicain.fr    le 15/11/2024  Version papier  le 14/11/2024



Journaliste et condamnée au début des années 80 à 20 ans de prison, Massoumeh Raouf présente deux ouvrages au salon du livre de Villemoisson-sur-Orge, samedi 16 novembre. L’un revient sur son évasion, tandis que l’autre rend hommage à son frère, exécuté avec 30 000 autres prisonniers politiques en 1988.

Il y a quelques jours, les images de Ahou Daryaei, jeune femme iranienne harcelée par les gardiens de la révolution en raison d’un voile mal ajusté, marchant devant l’université islamique Azad de Téhéran en sous-vêtements, avant d’être violemment arrêtée par la police des mœurs, ont rapidement fait le tour du monde. Le dernier exemple en date de la résistance de femmes en Iran face au régime répressif des Mollah. Une résistance particulièrement médiatisée depuis l’apparition du mouvement « Femme, vie, liberté », il y a deux ans, à la suite de la mort de Jina Mahsa Amini, étudiante iranienne décédée dans des circonstances troubles après avoir été arrêtée pour « port de vêtements inappropriés ».

Mais si les réseaux sociaux et la mondialisation ont mis ces actes de protestation en lumières, les Iraniennes n’ont pas attendu les années 2020 pour entamer leur lutte pour des droits plus étendus. Ce qu’illustre parfaitement l’histoire de Massoumeh Raouf, qui relate dans deux ouvrages qu’elle présentera le samedi 16 novembre au salon du livre de Villemoisson-sur-Orge, son histoire personnelle et en creux une histoire de la lutte en Iran.


Emprisonnée à 20 ans

Retour au tout début des années 80. Après avoir passé son baccalauréat, Massoumeh Raouf ambitionne de poursuivre ses études à l’université. Mais le nouveau régime de l’ayatollah Khomeini – qui prend le pouvoir dans le cadre de la révolution iranienne de 1979 – lui en interdit l’accès, comme à beaucoup d’autres femmes. La jeune bachelière rejoint alors les rangs de l’organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran, le groupe d’opposition politique le plus important du pays. Dans sa ville de Racht, au nord de l’Iran, elle travaille alors comme correspondante pour le quotidien « Moudjahid ». Mais rapidement, l’organisation de musulmans progressistes devient illégale et son organe de presse est interdit de parution.

« Malgré les risques, je voulais tout de même continuer le combat, dans un souci de liberté et de justice, se souvient Massoumeh Raouf. Pendant cette période très difficile, je recueillais des témoignages, des informations sur les victimes du régime des mollahs. Je tenais à enregistrer ce que l’on ne pouvait alors même pas imaginer dans le silence assourdissant qui régnait sur le sujet ». Le danger finit toutefois par rattraper la jeune femme. Le 13 septembre 1981, alors qu’elle se rend chez la mère d’un opposant emprisonné pour l’interviewer, elle se retrouve encadrée par des gardiens de la révolution. « Ils m’ont arrêtée mais ne me connaissaient heureusement pas. Je n’avais rien sur moi qui pouvait me relier à l’organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran, à l’exception d’un petit bout de notes de mon carnet, que j’ai avalé. Les membres de l’organisation étaient alors condamnés à mort ». Après un procès de dix minutes, faute de preuves suffisante mais sur la base de « soupçons », Massoumeh Raouf est condamnée à 20 ans de prison. Elle a alors 20 ans.

L’écriture pour témoigner

La jeune femme passera huit mois dans les geôles iraniennes. Evadée dans des circonstances qu’elle racontera bien plus tard en détail dans son ouvrage « Evasion de la prison d’Iran », elle doit alors vivre dans le plus grand secret. Tout en affrontant à distance les terribles conséquences de son évasion sur sa famille, elle doit alors se cacher. D’abord auprès de membres de la résistance en Iran, puis au Kurdistan Iranien, au Kurdistan Irakien et enfin en France, après avoir déposé une demande d’asile auprès de l’ambassade en Irak. Arrivée en 1985 en région parisienne, celle qui ne connaît alors rien de la langue française participe à plusieurs projets de recherche sur les prisons du régime de Khomeini, pendant plusieurs années, notamment en compagnie d’Amnesty International.

C’est finalement en 2018 que Massoumeh Raouf publie son premier livre en français. Une bande dessinée, écrite en hommage à son frère Ahmad, arrêté juste avant son évasion et exécuté en 1988 avec 30 000 autres prisonniers politiques membres des Moudjahidine du peuple d’Iran. « Je n’avais encore jamais osé écrire en français, car ce n’est pas ma langue maternelle, mais quelque chose m’a poussé à le faire : le nouveau silence assourdissant qui enveloppait ce massacre impuni. Plus qu’une bande dessinée, c’est un témoignage historique et un appel à la justice. Car en racontant la vie de mon frère, qui avait 17 ans à l’époque, je raconte l’histoire de 30 000 vies brisées. »

Au salon du livre de Villemoisson-sur-Orge le 16 novembre

Avec ses deux ouvrages, « Un petit prince au pays des mollahs » (2018, aux éditions S-Active) et « Evasion de la prison d’Iran » (2022, aux éditions Balland), Massoumeh Raouf propose donc, à travers son histoire personnelle, une perspective sur l’histoire récente de son pays. « Pour moi, écrire ces livres n’est pas simplement faire une œuvre littéraire. Cela fait aussi partie de ma lutte pour la justice, et pour attirer l’attention du public sur la terrible situation en Iran. »

 

Robin LANGE

Journaliste dans le nord de l'Essonne. Il traite notamment les sujets de Paris-Saclay.

https://www.le-republicain.fr/dans-ma-ville/villemoisson-sur-orge-rescapee-du-regime-iranien-massoumeh-raouf-raconte-son-histoire-au-salon-du-livre?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook


vendredi 15 novembre 2024

Essonne : ce salon du livre promet un voyage littéraire

 par Actu Essonne Publié le 


Les amateurs de livres sont invités à voyager et à s'évader ce week-end lors du salon du livre organisé à Villemoisson-sur-Orge. 

Romans, bandes dessinées, contes, romans policiers, histoire, poésie, voyages, illustration, il y en aura pour tous les goûts grâce aux soixante autrices et auteurs attendus sur place.

Parmi les exposants, il y aura notamment Massoumeh Raouf, une journaliste iranienne réfugiée en France depuis 1985 qui présentera deux ouvrages.

Le premier, intitulé Évasion de la prison d’Iran, est sorti aux éditions Balland en février 2022, raconte la fuite de l’auteure alors qu’elle purgeait une peine de 20 ans d’emprisonnement prononcée par le régime des mollahs.

Le second est une bande dessinée titrée Un petit prince au pays des mollahs et préfacée par Ingrid Betancourt.

« C’est l’histoire de mon petit frère en Iran, assassiné par le régime des mollahs. Les crimes continuent aujourd’hui », résume Massoumeh Raouf.

https://actu.fr/ile-de-france/villemoisson-sur-orge_91667/essonne-de-nombreux-auteurs-des-ateliers-une-dictee-geante-ce-salon-du-livre-promet-un-voyage-litteraire_61866503.html


jeudi 14 novembre 2024

Jeune journaliste torturée et emprisonnée, Elle s’évade des prisons iraniennes.

 par Céline Beauregard

Elle rejoint l’opposition aux Mollahs en 1981. Sa dangereuse mission? Fournir informations et photographies des exécutions et des victimes du régime en place. 

Arrêtée sans aucune preuve sur elle, elle est pourtant condamnée à 20 ans de prison. En dix minutes de procès. 

Mais Massoumeh Raouf s’échappe de façon spectaculaire, au bout de huit mois. Elle vit deux ans dans la clandestinité. Avant de quitter son pays pour la France. 

Les gardiens de la révolution se vengent alors sur sa famille. Ils arrêtent sa mère, atteinte d’un cancer. Elle en mourra. Ils arrêtent, torturent, puis exécuteront en 1988, son frère cadet, Ahmad. Sa dépouille n’a jamais été retrouvée. 

30 000 autres prisonniers politiques subiront le même sort que lui. 

En France, Massoumeh est devenue écrivaine et conférencière. Elle est très active dans ses combats. Écrit sur son évasion. En hommage aux filles de sa cellule qui l’ont aidée mais qui ont subi torture, voire exécution, en représailles. 

Fait reconnaitre le massacre des 30 000 prisonniers politiques, en crime contre l’humanité. Avec Amnesty International. Récolte des témoignages sur les dernières années de la vie de son frère, pour en faire une BD. 

Attire l'attention du public sur la terrible situation de son pays dans de nombreux ouvrages et conférences.

« Ma vie se résume en trois mots : Femme, Résistance, Liberté. Je suis membre du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI). C’est le seul mouvement en Iran, présidé par une femme et représenté par plus de 50% d’entre elles, qui propose un plan et publie un programme. 

Souvenez-vous de Mahsa Amini, exécutée pour un voile mal porté, en 2022 ? Le soulèvement de notre peuple et le courage extraordinaire des femmes iraniennes a captivé et ému le monde entier. 

Aujourd’hui, elles ne veulent ni religion, ni voile, ni gouvernement obligatoire ! 

Mais cette révolution démocratique ne s’est pas faite du jour au lendemain. Elle représente plus de 45 ans de lutte du CNRI contre l'intégrisme. Aujourd’hui, plus de la moitié de la population iranienne (dont beaucoup de femmes) est derrière nous et veut voir tomber le régime actuel. 

Nous nous battons, entre autres, pour des élections libres et l'égalité des sexes ».

Massoumeh a sacrifié sa vie pour cet instant historique. Voir la résistance des femmes iraniennes et leur aspiration profonde à la liberté enfin récompensées.

lundi 11 novembre 2024

Salon de l'Autre LIVRE au Palais de la Femme à Paris

Du vendredi 8 au dimanche 10 novembre, l'association  L'Autre LIVRE a rassemblé des auteurs, écrivains et professionnels de l'édition indépendante venus de France, Belgique, Suisse et bien d'autres pays pour célébrer la littérature indépendante.

 Invitée par les  Éditions S-Active  et sa présidente  Marguerite Soudey,  Massoumeh Raouf  était en séance de dédicaces le dimanche 10 novembre, de 14h à 17h, au stand B3 des Éditions S-Active.

Un grand merci à  Marguerite Soudey  pour son accueil chaleureux et à L'Autre LIVRE  pour cette organisation remarquable. Ce salon a été l'occasion de belles rencontres et d'échanges enrichissants autour des livres et de la liberté d'expression.




vendredi 8 novembre 2024

Barentin. Au 4e salon du livre, une invitée d'honneur

 


Publié sur le site le courrier cauchois   le 06/11/2024

Version papier 08/11/2024
 
Livre. L'association Cultur'Esne organise son 4e salon du livre, à la salle Léo-Lagrange, le dimanche 17 novembre.
 
Invitée d'honneur de ce salon, Massoumeh Raouf est membre de la Société des gens de lettres, ainsi que du Conseil national de la résistance iranienne 
 
Plus de 40 auteurs seront présents pour présenter leurs ouvrages, échanger avec le public et proposer des séances de dédicaces. En amont de ce salon, Cultur'Esne organise des animations autour du livre dans les écoles de Barentin, Bouville, Pavilly et des RPA de Barentin et Pavilly.

Au cours de ce salon, les visiteurs pourront découvrir et dialoguer avec l'autrice Massoumeh Raouf, ex-prisonnière politique, qui est un exemple de courage.
Après avoir été condamnée à vingt ans de prison, elle s’évade au bout de huit mois et relate son expérience dans Evasion de la prison d’Iran. Nous l’avons rencontrée: