jeudi 26 septembre 2024

Podcasts Radio - Iran : récit d’une évadée de prison

 Radio fautquonenparle,

émission Horizons Partagés

18 septembre 2024 





Mercredi 18 septembre, embarquez avec nous pour l'Iran : récit d'une évadée de prison !

Dans notre prochain épisode, nous suivons Massoumeh Raouf dans son parcours.

L’Iran, pays à l’héritage antique de plusieurs millénaires et au combat contemporain pour la liberté, est un territoire immense aux milles nuances.

C’est ce territoire même qui a vu naître et élevé Massoumeh, fervente défenseuse des droits humains et porte-parole de l’Histoire iranienne.

Ne manquez pas ce voyage bouleversant ! Disponible sur vos plateformes préférées et sur https://buff.ly/4cKS91u.



SAISON 1 / EPISODE 3
L’Iran, pays à l’héritage antique de plusieurs millénaires et au combat contemporain pour la liberté, est un territoire immense aux milles nuances.

C’est ce territoire même qui a vu naître et élevé Massoumeh Raouf, fervente défenseuse des droits humains et porte-parole de l’Histoire iranienne.

Ancienne prisonnière politique, elle transmet son récit de vie à travers deux ouvrages, une bande dessinée intitulée “Un petit prince au pays des mollahs” publiée chez S-Active, et un second ouvrage intitulé “Évasion de la prison d’Iran” publié chez Balland.


Pour aller plus loin
L’Iran, terre d’une histoire millénaire, est aujourd’hui au cœur de luttes contemporaines pour la liberté et les droits humains. C’est sur ce territoire riche de nuances et de contradictions qu’est née et a grandi Massoumeh, une fervente défenseuse des droits humains, dont le parcours personnel est marqué par une lutte incessante pour la justice et la liberté. Ancienne prisonnière politique, elle transmet aujourd’hui son histoire à travers ses écrits, offrant au monde un témoignage puissant de la réalité iranienne.

Un héritage millénaire confronté à des défis contemporains
L’Iran, avec ses milliers d’années d’histoire, est un pays aux multiples facettes. Des grandes dynasties perses aux chefs-d’œuvre architecturaux comme Persépolis, l’héritage culturel iranien est incommensurable. Massoumeh a grandi en étant profondément consciente de cette richesse historique, mais aussi des défis auxquels le pays fait face aujourd’hui.

Une vie marquée par la lutte pour les droits humains
Massoumeh n’est pas seulement une observatrice de l’histoire de son pays ; elle en est aussi une actrice. Déterminée à lutter contre l’injustice, elle s’est engagée très jeune dans des mouvements de défense des droits humains, ce qui lui a valu d’être emprisonnée pour ses convictions. Son expérience en tant que prisonnière politique a été douloureuse, mais elle a renforcé sa détermination à combattre pour la liberté. Massoumeh a transformé cette épreuve en force, devenant une voix puissante pour ceux qui, comme elle, ont souffert sous le régime.

De la prison aux livres : un témoignage puissant
Pour partager son histoire et celle de son pays, Massoumeh a choisi l’écriture. Son premier ouvrage, une bande dessinée intitulée Un petit prince au pays des mollahs, publiée chez S-Active, offre une perspective unique et accessible sur la vie en Iran sous le régime des mollahs. Avec un récit poignant, elle parvient à capturer l’essence de ce qu’il signifie de grandir dans un pays où la liberté est constamment menacée.

Son second ouvrage, Évasion de la prison d’Iran, publié chez Balland, plonge les lecteurs dans l’horreur de l’emprisonnement politique en Iran. Massoumeh y raconte avec une honnêteté brutale son expérience derrière les barreaux, les tortures psychologiques et physiques, mais aussi l’espoir qui ne l’a jamais quittée.

L’avenir de l’Iran : espoir et résistance
Massoumeh porte en elle l’espoir d’un Iran libre, où les droits humains seraient respectés et où la riche culture millénaire du pays pourrait s’épanouir pleinement. Pour elle, l’avenir de l’Iran passe par la résistance et l’engagement, mais aussi par la transmission de la mémoire collective.

Radio Magny25 septembre 2024

Radio Magny est une radio associative implantée dans le Grand Genève. 

mercredi 25 septembre 2024

Salon du livre d’Alizay (27) dans le département de l'Eure, samedi 21 septembre 2024

 Le village d’Alizay, en partenariat avec l’association « Clin d’œil de passionnés », a organisé l’événement « DES LIVRES ET VOUS » le samedi 21 septembre, à l’Espace Les Alisiers (salle des fêtes).


Lors de sa visite et de sa rencontre avec Massoumeh Raouf, Monsieur Arnaud Levitre, Maire d'Alizay et Conseiller départemental de l'Eure, a exprimé son soutien à la lutte du peuple iranien pour la liberté et la justice. Sensible à la situation dramatique en Iran, il a signé l'Appel mondial pour dire "Non aux exécutions" en Iran, marquant ainsi son engagement contre la répression et les violations des droits humains perpétrées par le régime en place.




mardi 24 septembre 2024

evasionfm : IRAN; FEMME, RESISTANCE, LIBERTÉ


Radio FM evasion

 L’Association « Lire et partager » et la MJC MPT Camille Claudel proposent une rencontre débat avec Massoumeh Raouf.

Mme Massoumeh Raouf, journaliste et écrivaine, reviendra, à travers sa propre expérience et ses livres, sur l’histoire de l’Iran et la lutte acharnée des femmes iraniennes pour la liberté.

Elle est autrice de deux livres :

« Evasion de la prison d’Iran » et

« Un petit prince au pays des mollahs ».

26 septembre 2024 à 20h00

21 rue de la Mairie

77185 Lognes


https://www.evasionfm.com/iran-femme-resistance-liberte

actu.fr : Salon du livre 2024 à Alizay : 37 auteurs, dont un témoignage sur la barbarie des mollahs d’Iran

 Par Rédaction Louviers

Publié le 

Ce samedi 21 septembre 2024, de 10 h à 17 h, à l’espace « Les Alisiers », la médiathèque Andrée Chédid, à Alizay (Eure), sous la houlette de son responsable Jean-François Brehamel, et en partenariat avec l’association Clin d’œil de passionnés, présente une toute nouvelle formule de son salon du livre.

jeudi 19 septembre 2024

Massoumeh Raouf Autrice d’« Évasion de la prison d’Iran » et d’« Un petit prince au pays des mollahs ».

 La Dépêche de Louviers 18 septembre 2024


Le samedi 21 septembre, 37 auteurs et autrices sont attendus au Salon du Livre à Alizay.

Massoumeh Raouf a un destin hors norme et tragique. Cette femme d’origine iranienne, qui vit aujourd’hui dans le Val-d’Oise, s’est évadée d’une prison d’Iran en 1982, alors qu’elle avait été condamnée par le régime des mollahs à 20 ans de prison. D’autres membres de sa famille n’ont pas eu cette chance, notamment son petit frère, Ahmad, assassiné par les intégristes religieux en 1988.


L’ancienne journaliste, aujourd’hui autrice, raconte tout cela dans deux œuvres. Un livre d’abord, sorti en février 2022 (éditions Balland) et intitulé « Évasion de la prison d’Iran ». Il y a eu plus récemment un livre BD, publié en septembre 2023 (éditions S-Active / réédition de 2018) sous le nom de « Un petit prince au pays des mollahs ».


Massoumeh Raouf sera au salon du livre d’Alizay, ce week-end. Pour l’écrivaine, c’est l’occasion de «rencontrer [ses] lecteurs ». « À travers ma propre histoire ou celle de mon frère, j’ai essayé de montrer l’histoire du pays et comment un régime barbare, totalitaire, intégriste, s’est installé », confie-t-elle d’une voix toujours chargée d’émo- tion. L’écrivaine pense évidemment à son regretté petit frère, mais aussi « aux milliers de victimes des mollahs ». Malgré les nombreuses tentatives d’intimidation et les menaces, même encore aujourd’hui alors que l’Iran est toujours aux mains des islamistes, celle qui est membre du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) le dit avec force : « Tout cela ne me réduira pas au silence. C’est mon combat.»


Association « Clin d’œil de Passionnés »

Massoumeh Raouf - une Femme qui sait ce qu'est la Justice et, encore mieux ce qu'est l'Injustice. Cette vérité lui a donné le courage pour "Evasion de la Prison d'Iran" et, de la raconter même si saigne son cœur è chaque fois. De fil en aiguille, ses actions servent d'exemples et, voilà que nait une farouche volonté que les choses soient autres dans "Un Petit prince au pays des Mollahs" au détriment de la souffrance pour nourrir l'espoir qu'un jour cessent l'injustice et la souffrance ici-bas.. L'autrice sera présente le 21 septembre avec ses blessures, son stylo à la main et ses mots pour répondre à vos questions. Alors, il n'y a plus qu'à.,

 

 

معصومه رئوف - زنی که هم معنای عدالت را می‌داند و هم بیش از آن با بی‌عدالتی آشناست. این حقیقت به او جسارت داد تا "فرار از زندان ایران" را به رشته تحریر درآورد؛ هرچند هر بار که آن را بازگو می‌کند، قلبش به درد می‌آید. با گذر زمان، تلاشهاي  او به الگویی برای دیگران تبديل شده‌ است. اينجاست كه با اراده‌ای استوار تلاش مي كند که همه چیز در "شازده کوچولو در سرزمین ملاها" متفاوت باشد و و از دل رنج‌ها، امید را زنده نگه دارد؛ امید به روزی که بی‌عدالتی و رنج پایان یابد.

نویسنده در ۲۱ سپتامبر با زخم‌هایش، قلمی در دست و کلماتی آماده برای پاسخ به سوالات شما حضور خواهد داشت. پس دیگر فرصتی باقی نمانده است...


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mots-clés - révolution iranienne ,  prisonniers politiques en Iran , 

 Femme Résistance Liberté , livre , 1988massacre  , histoire ,   littérature  

jeudi 22 août 2024

Iran; Son petit frère assassiné par les Mollahs

loopsider : Réfugiée iranienne, Massoumeh Raouf rend hommage aux victimes du régime des mollahs, dont son petit frère, Ahmad. 


Le studio Loopsider a publié une interviw de Massoumeh Raouf sur son compt Instagram, Facebook, TikTok et ...



Cette interview a été très bien accueillie. Sur Instagram, elle a dépassé les 285000 vues, recueilli plus de 6000 likes, et a suscité des centaines de messages de soutien.








vendredi 9 août 2024

كتاب صوتي مسافر ديار بي قراران

مسافر ديار بي قراران، عنوان كتابي است كه  توسط انتشارات بنياد رضاييها  در 52   صفحه به ياد مجاهد قهرمان احمد رئوف بشري دوست منتشر شده است. اين مجموعه زيبا در سال 1397 به مناسبت سي‌امين سالگرد قتل‌عام 1367 منتشر شد. اين يادنامه    با صداي گرم گويندگان راديو مجاهد در هشت قسمت اجرا و ضبط شده است. اولين و دومين قسمت به زندگينامه مجاهد قهرمان احمد رئوف بشري دوست اختصاص دارد. 



mercredi 7 août 2024

Un rapport de l’ONU qualifie de génocide le massacre de 1988 en Iran

Les mois juillet-août marque l’anniversaire du massacre d’au moins 30 000 prisonniers politiques en Iran au cours de l’été 1988.


36 ans plus tard, le 22 juillet 2024, à la veille de cet anniversaire sanglant, le Centre des droits de l’homme des Nations unies a publié une déclaration à Genève dans laquelle il annonçait que le professeur Javaid Rehman, rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’homme en “Iran – dans ses conclusions finales avant la fin de son mandat le 31 juillet – a déclaré que les “crimes atroces” d’exécutions sommaires, arbitraires et extrajudiciaires commis en 1981-1982 et en 1988 constituaient des crimes contre l’humanité de meurtre et d’extermination, ainsi qu’un génocide.

Le rapport le plus solide des Nations unies sur le massacre de 1988

Il s’agit du rapport des Nations unies le plus solide des 40 dernières années, qui aborde, entre autres, la question du génocide perpétré contre l’Organisation des moudjahidines du peuple iranien (OMPI). Dans ce rapport de 66 pages, il conclut qu’il s’agit bien d’un génocide. La majorité des exécutions ont visé l’OMPI et les personnes qui sont restées fidèles à leurs convictions.

Javaid Rheman a été nommé rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en République islamique d’Iran le 7 juillet 2018. Ce juriste anglo-pakistanais est professeur de droit islamique et de droit international à l’Université Brunel de Londres.

vendredi 19 juillet 2024

Iran, le sort des femmes. Interview de period.studio avec Massoumeh Raouf

 period.studio




« Les Iraniennes sont des citoyennes de seconde zone. » Massoumeh Raouf, ancienne journaliste et ex-prisonnière politique en Iran, décrit le quotidien des femmes dans le pays depuis la révolution islamique de 1979.

massoumeh.raouf raconte son histoire dans « Évasion de la prison d'Iran » aux éditions Balland.




lundi 17 juin 2024

france TV3 - Massoumeh Raouf, autrice évadée d'une prison iranienne : une vie à témoigner contre le régime des mollahs


 Hauts Féminin- Marie Sicaud

Massoumeh Raouf est une journaliste et autrice iranienne. Condamnée à vingt ans de prison par le régime des mollah dans les années 1980, elle a réussi à s'enfuir après huit mois d'enfermement. Elle raconte son calvaire dans un livre, "Evasion de la prison d'Iran", aux éditions Balland.

 Elle rend aussi un hommage touchant à son frère dans une bande dessinée, "Un petit prince au pays des Mollahs", aux éditions S-Active.

 Marguerite Soudey  éditrice  du livre "Un petit prince au pays des Mollahs", était aussi invité dans l'émission Hauts Féminins.







Lundi 17/06/2024

Massoumeh Raouf, journaliste et autrice iranienne réfugiée en France depuis 1985

Condamnée à 20 ans de prison sous le régime des Mollah, elle s’est échappée au bout de 8 mois. Elle raconte aujourd’hui les atrocités commises par ce régime, et veut préserver la mémoire de son frère, tué lors d’un massacre de masse en 1988. 

podcasts

A propos de Marie Sicaud

Marie Sicaud est journaliste à France Télévisions, elle travaille actuellement pour France 3 Hauts-de-France à Amiens. Passionnée et engagée, elle s’est lancée dans ce projet de podcast, poussée par son envie de faire avancer les mœurs !

samedi 15 juin 2024

3ème édition du Festival du Livre à Cany-Barville, le 2 juin 2024

Le 3e Festival du Livre de Cany-Barville a ouvert ses portes le dimanche 2 juin 2024, à 10h00, dans la salle Daniel Pierre, rue Louis Bouilhet. Plus de 40 auteurs étaient présents.

Massoumeh Raouf, accompagnée du comédien Patrick Chesnais et de Jean-Pierre Thévenot, maire de Cany-Barville, a reçu leur soutien et leur solidarité dans la lutte des femmes iraniennes pour la liberté. Patrick Chesnais, connu pour son engagement humanitaire et social, a exprimé son admiration pour la résilience des femmes iraniennes.  Leur soutien conjoint démontre l'importance de l'unité et de la solidarité dans les luttes pour les droits humains à travers le monde.

Les cafés littéraires, présentés par certains auteurs, dont Massoumeh Raouf, ont particulièrement attiré l'attention du public cet après-midi-là. Massoumeh Raouf a profité de cette occasion pour sensibiliser le public aux défis des femmes en Iran et rappeler l'importance de la solidarité internationale.

« Au café littéraire, à travers mon propre parcours et mon expérience politique, j'ai parlé de l’Iran et du combat du peuple iranien, en particulier celui des femmes, pour la liberté. Ce sujet est d’une grande actualité, et j’ai abordé diverses questions liées à cette lutte. Avec les dernières nouvelles concernant la mort d’Ebrahim Raïssi, surnommé “le boucher de Téhéran” et président du régime des mollahs, les discussions étaient très intéressantes », a précisé Massoumeh Raouf.



vendredi 14 juin 2024

Salon du livre et de la BD à Triel-sur-Seine dans les Yvelines, le samedi 1er juin 2024

La fête du Livre, l'événement littéraire le plus important de la commune de Triel-sur-Seine, s'est tenue pour la première fois le samedi 1er juin au parc municipal   de 10h à 17h. Tout au long de la journée, des auteurs présents pour l’occasion ont rencontré les Triellois. 

Parmi eux, certains noms bien connus étaient présents, tels que Jean-Philippe Bêche, Jean-Yves Mollier  et Massoumeh Raouf. En tout, près d’une trentaine d’auteurs de divers courants littéraires français et étrangers ont répondu à l'invitation.

Massoumeh Raouf avec Jean-Philippe Bêche, comédien, auteur et metteur en scène. Son grand-père était un résistant.






 

vendredi 7 juin 2024

Cany-Barville : l’écrivaine iranienne Massoumeh Raouf invitée du salon du livre

 Dimanche 2 juin 2024, à Cany-Barville, l’écrivaine iranienne Massoumeh Raouf viendra à l’occasion de la parution de son dernier livre BD « Un petit prince au pays des mollahs ». Elle participera à un café littéraire autour du thème « Mon évasion de la prison d’Iran ».

Par la rédaction paris-normandie

Publié:1 Juin 2024  

 Les passionnés de littérature ont rendez-vous dimanche 2 juin 2024 à Cany-Barville à l’occasion de la troisième édition de festival du livre. Près d’une quarantaine d’auteurs présenteront de nombreux livres, allant des romans aux biographies, en passant par les ouvrages d’histoire, de sciences et de poésie, les livres pour la jeunesse, les essais politiques et les bandes dessinées.

 

Parmi ces écrivains, Massoumeh Raouf, ancienne journaliste et prisonnière politique du régime des mollahs en Iran, condamnée à vingt ans de prison et qui a échappé à ses geôliers au bout de huit mois. Une histoire qu’elle relate dans son livre Évasion de la prison d’Iran paru en 2022. Elle publie en 2023 un livre bande dessinée, intitulé Un petit prince au pays des mollahs en hommage à Ahmad, son frère cadet, victime du massacre des prisonniers politiques en 1988 en Iran.

Café littéraire ancré dans l’actualité iranienne

« Quand je rencontre les lecteurs physiquement, c’est toujours très émouvant, parce que je trouve beaucoup de proximité malgré toutes nos différences. » Massoumeh Raouf animera à 15 heures l’un des quatre cafés littéraires de la journée, qui portera sur la situation en Iran. « Au café littéraire, à travers mon propre parcours et mon expérience politique, je parle de l’Iran et du combat du peuple iranien, en particulier celui des femmes, pour la liberté. Ce sujet est d’une grande actualité, et j’aborde diverses questions liées à cette lutte. Avec les dernières nouvelles concernant la mort d’Ebrahim Raïssi, surnommé “le boucher de Téhéran et président du régime des mollahs, je pense qu’il y aura de nombreuses discussions animées. »

 

Écrire pour résister

Pour Massoumeh Raouf, l’acte d’écrire représente plus que la création d’une œuvre. « Écrire est en soi une forme de résistance. Écrire, c’est transmettre cet esprit de résistance aux autres et garder cette flamme de résistance vivante. Écrire, c’est graver et révéler ce que le pouvoir en place préfère occulter et ignorer. Ma vie peut se résumer en trois mots : femme, résistance, liberté. Car la vie a un sens quand il y a des résistances pour la liberté et les valeurs humaines. Écrire ce n’est pas simplement créer une œuvre littéraire. Cela fait partie de ma lutte pour la justice et pour attirer l’attention du public sur la terrible situation dans mon pays. »

Outre Massoumeh Raouf, le public pourra échanger, lors des cafés littéraires, avec Edith Gonsard et Daniel Bucquet (Mystères et Légendes de Seine-Maritime), Régis Le Sommier (La guerre sur le front russo-ukrainien), Elisabeth Reynaud parlera de « Sissi, une femme d’aujourd’hui ».

 

La veille, le comédien Patrick Chesnais (Les beaux jours, C’est quoi ce Papy) présentera au public son dernier livre Lettres d’excuse. Dans ces missives qu’il a écrites à des proches, à des amis mais aussi à des institutions, à des lieux et même à la vie, il déploie avec verve et humour toutes les variations de l’art de s’excuser, ou pas.

 

https://www.paris-normandie.fr/id528257/article/2024-06-01/cany-barville-lecrivaine-iranienne-massoumeh-raouf-invitee-du-salon-du-livre



jeudi 6 juin 2024

Les implications de la mort de Raïssi et le rôle de la communauté internationale

 sur atalayar.com par  MASSOUMEH RAOUF  publié 26/05/2024

La communauté internationale doit jouer un rôle déterminant pour empêcher Khamenei de consolider son régime vacillant

Le 19 mai 2024, Ebrahim Raïssi, président du régime iranien, a perdu la vie dans un accident d'hélicoptère, emportant également son ministre des Affaires étrangères. Cet événement soulève de nombreuses questions : Qui était Ebrahim Raïssi ? Quelle est la signification de sa mort ? Quelles perspectives s'ouvrent désormais, et quel rôle doit jouer la communauté internationale ? 

Qui était Ebrahim Raïssi ? 

Ebrahim Raïssi était tristement célèbre en Iran sous le surnom de "boucher de Téhéran" en raison de son rôle dans le massacre de 30 000 prisonniers politiques durant l'été 1988. Mon cher frère Ahmed Raouf Basharidoust est l'une des victimes du massacre de 1988. J’ai déjà écris que «Ebrahim Raïssi, est avant tout l’assassin de mon frère.»   

Lorsqu'il est devenu président à la suite d'une élection truquée, la secrétaire générale d'Amnesty International a affirmé qu'il aurait dû faire l'objet d'une enquête pour crimes contre l'humanité, notamment pour meurtres, disparitions forcées et tortures. 

mercredi 29 mai 2024

9ème Festival Quartier du Livre à Paris 5e, les 28 et 30 mai 2024

Le 28 mai 2024, Mme Florence Berthout, Maire du 5e arrondissement de Paris, et Mme Aurélie Filippetti, directrice des affaires culturelles de la Ville de Paris et ancienne ministre de la Culture, ont inauguré avec éclat le 9ème Festival Quartier du Livre et sa librairie éphémère.

J'ai eu le plaisir d'échanger avec Mme Berthout et Mme Filippetti, et je tiens à les remercier chaleureusement pour leur écoute et leur soutien.


à la librairie éphémère du Festival Quartier du Livre pour une séance de signature, le jeudi 30 mai, de 16h à 18h, à la Mairie du 5ème arrondissement à Paris.


Vous trouverez mon interview dans le reportage broadcasté sur Fréquence Protestante le 4 juin 2024, à 10.45 minutes.


lundi 27 mai 2024

«Ha giustiziato anche mio fratello. No al cordoglio, per noi è una festa»

L'intervista di Angelo Paura con Massoumeh Raouf per ilmessaggero.it è stata pubblicata il 22 maggio 2024 sia nella versione cartacea che sul sito. 

Il popolo iraniano ha bisogno della solidarietà dei popoli democratici». Il 4 maggio 1982 Massoumeh Raouf èevasa da una prigione di Teheran dopo otto mesi di detenzione.  Aveva 20 anni ed era stata arrestata nel settembre del 1981 in strada, con il sospetto di simpatizzare per il movimento Mojahedin del Popolo Iraniano. Oggi vive in Francia ed èuna scrittrice e una attivista per idiritti delle donne in Iran. Raouf ha perso il fratello nelle epurazioni del 1988, quando in pochi mesi vennero giustiziati oltre 30. 000 prigionieri politici. «Mio fratello Ahmad, che aveva 16 anni all’epoca, è stato accusato di complicità nella mia evasione, interrogato e torturato».


Alcuni paesi occidentali hanno accolto la morte di Ebrahim Raisi, inviando messaggi di cordoglio all’Iran senza tuttavia condannare le sue violenze. . .

«Ebrahim Raisi era soprannominato “il macellaio di Teheran” e la sua morte è stata una buona notizia per me e per il popolo iraniano, in particolare per le famiglie dei prigionieri politici giustiziati durante il massacro del 1988 e per quelle dei manifestanti uccisi.

Mio fratello minore Ahmed Raouf è una delle vittime della violenza di Raisi. La sua morte è per tutti i dissidenti iraniani una forma di giustizia».

Si tratta comunque di un incidente...

«Ma comunque una forma di giustizia, anche se imperfetta. Avremmo infatti preferito vederlo davanti a un tribunale internazionale rispondere dei suoi crimini contro l’umanità, la sua scomparsa pone fine all’impunità di cui godeva».

 Crede che la sua scomparsa possa essere l’inizio di un cambiamento per il regime?

«La morte di Raisi è solo una tappa in questo lungo cammino verso la verità e la giustizia e non deve far dimenticare gli altri responsabili ancora in carica che continuano a perpetrare violazioni dei diritti umani».

Da una parte ci sono i dissidenti e i cittadini iraniani che festeggiano, dall’altra un vuoto di potere che deve essere riempito. Cosa succederà adesso in Iran?

«Ali Khamenei si era preso un rischio calcolato nell’elevare Raisi nonostante il suo curriculum di violenze: mirava a creare una struttura di potere monolitica capace di resistere alle pressioni interne ed esterne. Raisi era considerato il candidato ideale per epurare i dissidenti e garantire un’obbedienza assoluta alla visione di Khamenei».

Insieme a lui aveva dato spazio al ministro degli Esteri, anch’esso morto nell’incidente...

«Amir-Abdollahian era un altro attore della strategia del regime nella regione. Conosciuto per i suoi stretti legami con Qassem Soleimani e con i suoi alleati, tra cui Hezbollah in Libano, i suoi sforzi diplomatici miravano spesso a rafforzare questi gruppi, a concludere vendite di armi e a fornire sotando il volto più legittimo della diplomazia iraniana sulla scena internazionale».

Lei da anni si batte per i diritti delle donne iraniane e ha scritto diversi libri sulle violenze del regime per eliminare il dissenso. Vede un’apertura?

«Con questo regime fascista-religioso non ci sono cambiamenti e il popolo iraniano lo sa molto bene. La conseguenza immediata di questo incidente è un profondo aggravamento delle crisi esistenti del regime. Sul piano interno, l’Iran è alle prese con importanti sfide sociali ed economiche, con un malcontento diffuso tra la popolazione. Il timore del regime è che questo incidente diventi un catalizzatore per le unità di resistenza, ricordando le manifestazioni scoppiate negli ultimi anni».

Come è riuscita a evadere dalla prigione in cui era detenuta in Iran?

«Sono stata arrestata nel settembre 1981 per strada: sospettavano che fossi simpatizzante dei Mojahedin del Popolo Iraniano. Il mio cosiddetto “processo” è durato so-lo dieci minuti. Senza alcun diritto alla difesa, sono stata condannata a 20 anni di prigione. Avevo 20 anni. Ma dopo 8 mesi, con l’aiuto delle mie compagne di cella sono riuscita a evadere. Quando i Pasdaran hanno capito che ero evasa, tutte le ragazze della cella sono state torturate e molte di loro sono state giustiziate nel massacro del 1988. Mia madre e mio fratello sono stati arrestati».

Quali sono le sue aspettative per il futuro dei diritti delle donne nel suo Paese?

«La mia vita può essere riassunta in tre parole: donna, resistenza, libertà. Il mondo intero ha ammirato le donne iraniane per il loro coraggio nell’insurrezione contro l’apartheid sessuale. L’obiettivo delle donne iraniane non è chiedere al regime questo o quel diritto. Vogliono cambiare il regime misogino dei mullah nella sua totalità».

Crede che il mondo occidentale debba aiutare questa resistenza?

«Il popolo iraniano ha bisogno della solidarietà effettiva dei paesi democratici di tutto il mondo per isolare il regime e riconoscere la sua alternativa repubblicana e democratica che respinge ogni tipo di dittatura, sia dello scià che dei mullah. Credo che sia solo questione di tempo e circostanze ma sono convinta che il regime finirà per essere rovesciato».

Angelo Paura


«Il a également exécuté mon frère. Non au deuil, pour nous c'est une fête»

 L'interview d’Angelo Paura avec Massoumeh Raouf pour ilmessaggero.it a été publiée le 22 mai 2024 dans la version papier ainsi que sur le site.

·    «Le peuple iranien a besoin de la solidarité des peuples démocratiques». Le 4 mai 1982, Massoumeh Raouf s'évade d'une prison de Téhéran après huit mois de détention. Elle avait 20 ans et avait été arrêtée en septembre 1981 dans la rue, soupçonnée de sympathiser avec le mouvement des Moudjahidine du peuple iranien. Aujourd'hui, elle vit en France et est écrivain et militante des droits des femmes en Iran. Raouf a perdu son frère lors des purges de 1988, lorsque plus de 30 000 prisonniers politiques ont été exécutés en quelques mois. «Mon frère Ahmad, qui avait alors 16 ans, a été accusé de complicité dans ma fuite, interrogé et torturé».


Apres la mort d'Ebrahim Raïssi, certains pays occidentaux   a adressé des messages de condoléances à l'Iran sans toutefois condamner ses violences.

 « Ebrahim Raïssi était surnommé « le boucher de Téhéran » et sa mort a été une bonne nouvelle pour moi et pour le peuple iranien, en particulier pour les familles des prisonniers politiques exécutés lors du massacre de 1988 et pour celles des manifestants tués. Mon jeune frère Ahmed Raouf est l'une des victimes des violences de Raïssi. Sa mort est une forme de justice pour tous les dissidents iraniens. »

 Mais c'était un accident...

 «Mais c'est quand même une forme de justice, même imparfaite. En fait, nous aurions préféré le voir répondre de ses crimes contre l'humanité devant un tribunal international ; sa disparition met fin à l'impunité dont il jouissait. »

Pensez-vous que sa disparition pourrait être le début d’un changement pour le régime ?

«La mort de Raïssi n'est qu'une étape dans ce long chemin vers la vérité et la justice et ne doit pas nous faire oublier les autres dirigeants encore en poste qui continuent de perpétrer des violations des droits de l'homme».

D’un côté il y a les dissidents et les citoyens iraniens qui se réjouissent, de l’autre un vide de pouvoir qu’il faut combler. Que va-t-il se passer maintenant en Iran ?

« Ali Khamenei avait pris un risque calculé en élevant Raïssi malgré son bilan de violence : il visait à créer une structure de pouvoir monolithique capable de résister aux pressions internes et externes. Raïssi était considéré identifié le candidat idéal pour purger les dissidents et garantir une obéissance absolue à la vision de Khamenei. »

Avec lui, il avait cédé la place au ministre des Affaires étrangères, également décédé dans l'accident...

«Amir-Abdollahian était un autre acteur de la stratégie du régime dans la région. Connu pour ses liens étroits avec Qassem Soleimani et ses alliés, dont le Hezbollah au Liban, ses efforts diplomatiques visaient souvent à renforcer ces groupes, à conclure des ventes d'armes et à fournir un soutien logistique, tout en représentant le visage le plus légitime de la diplomatie iranienne sur la scène internationale.

Vous luttez depuis des années pour les droits des femmes iraniennes et avez écrit plusieurs livres sur la violence du régime pour éliminer la dissidence. Voyez-vous une ouverture ?

«Avec ce régime fasciste et religieux, il n'y a aucun changement et le peuple iranien le sait très bien. La conséquence immédiate de cet incident est une profonde aggravation des crises existantes du régime. Sur le plan interne, l’Iran est aux prises avec d’importants défis sociaux et économiques, avec un mécontentement généralisé au sein de la population. La crainte du régime est que cet incident ne devienne un catalyseur pour les unités de résistance, rappelant les manifestations qui ont éclaté ces dernières années. »

Comment avez-vous réussi à vous échapper de la prison où vous étiez détenue en Iran ?

«J'ai été arrêté en septembre 1981 dans la rue : ils me soupçonnaient d'être un sympathisant des Moudjahidine du peuple iranien. Mon soi-disant « procès » n’a duré que dix minutes. Sans aucun droit à la défense, j'ai été condamné à 20 ans de prison. J'avais 20 ans. Mais au bout de 8 mois, avec l'aide de mes compagnons de cellule, j'ai réussi à m'échapper. Lorsque les Pasdaran ont réalisé que je m'étais évadé, toutes les filles de la cellule ont été torturées et beaucoup d'entre elles ont été exécutées lors du massacre de 1988. Ma mère et mon frère ont été arrêtés."

Quelles sont vos attentes pour l’avenir des droits des femmes dans votre pays ?

«Ma vie peut se résumer en trois mots : femme, résistance, liberté. Le monde entier admirait les femmes iraniennes pour leur courage dans le soulèvement contre l’apartheid sexuel. Le but des femmes iraniennes n’est pas de demander au régime tel ou tel droit. Ils veulent changer complètement le régime misogyne des mollahs. »

Pensez-vous que le monde occidental devrait aider cette résistance ?

«Le peuple iranien a besoin de la solidarité efficace des pays démocratiques du monde entier pour isoler le régime et reconnaître son alternative républicaine et démocratique qui rejette toute forme de dictature, qu'elle soit celle du Shah ou des Mollahs. Je pense que ce n'est qu'une question de temps et de circonstances mais je suis convaincu que le régime finira par être renversé."

Angelo Paura