samedi 15 juin 2024

3ème édition du Festival du Livre à Cany-Barville, le 2 juin 2024

Le 3e Festival du Livre de Cany-Barville a ouvert ses portes le dimanche 2 juin 2024, à 10h00, dans la salle Daniel Pierre, rue Louis Bouilhet. Plus de 40 auteurs étaient présents.

Massoumeh Raouf, accompagnée du comédien Patrick Chesnais et de Jean-Pierre Thévenot, maire de Cany-Barville, a reçu leur soutien et leur solidarité dans la lutte des femmes iraniennes pour la liberté. Patrick Chesnais, connu pour son engagement humanitaire et social, a exprimé son admiration pour la résilience des femmes iraniennes.  Leur soutien conjoint démontre l'importance de l'unité et de la solidarité dans les luttes pour les droits humains à travers le monde.

Les cafés littéraires, présentés par certains auteurs, dont Massoumeh Raouf, ont particulièrement attiré l'attention du public cet après-midi-là. Massoumeh Raouf a profité de cette occasion pour sensibiliser le public aux défis des femmes en Iran et rappeler l'importance de la solidarité internationale.

« Au café littéraire, à travers mon propre parcours et mon expérience politique, j'ai parlé de l’Iran et du combat du peuple iranien, en particulier celui des femmes, pour la liberté. Ce sujet est d’une grande actualité, et j’ai abordé diverses questions liées à cette lutte. Avec les dernières nouvelles concernant la mort d’Ebrahim Raïssi, surnommé “le boucher de Téhéran” et président du régime des mollahs, les discussions étaient très intéressantes », a précisé Massoumeh Raouf.



vendredi 14 juin 2024

Salon du livre et de la BD à Triel-sur-Seine dans les Yvelines, le samedi 1er juin 2024

La fête du Livre, l'événement littéraire le plus important de la commune de Triel-sur-Seine, s'est tenue pour la première fois le samedi 1er juin au parc municipal   de 10h à 17h. Tout au long de la journée, des auteurs présents pour l’occasion ont rencontré les Triellois. 

Parmi eux, certains noms bien connus étaient présents, tels que Jean-Philippe Bêche, Jean-Yves Mollier  et Massoumeh Raouf. En tout, près d’une trentaine d’auteurs de divers courants littéraires français et étrangers ont répondu à l'invitation.

Massoumeh Raouf avec Jean-Philippe Bêche, comédien, auteur et metteur en scène. Son grand-père était un résistant.






 

vendredi 7 juin 2024

Cany-Barville : l’écrivaine iranienne Massoumeh Raouf invitée du salon du livre

 Dimanche 2 juin 2024, à Cany-Barville, l’écrivaine iranienne Massoumeh Raouf viendra à l’occasion de la parution de son dernier livre BD « Un petit prince au pays des mollahs ». Elle participera à un café littéraire autour du thème « Mon évasion de la prison d’Iran ».

Par la rédaction paris-normandie

Publié:1 Juin 2024  

 Les passionnés de littérature ont rendez-vous dimanche 2 juin 2024 à Cany-Barville à l’occasion de la troisième édition de festival du livre. Près d’une quarantaine d’auteurs présenteront de nombreux livres, allant des romans aux biographies, en passant par les ouvrages d’histoire, de sciences et de poésie, les livres pour la jeunesse, les essais politiques et les bandes dessinées.

 

Parmi ces écrivains, Massoumeh Raouf, ancienne journaliste et prisonnière politique du régime des mollahs en Iran, condamnée à vingt ans de prison et qui a échappé à ses geôliers au bout de huit mois. Une histoire qu’elle relate dans son livre Évasion de la prison d’Iran paru en 2022. Elle publie en 2023 un livre bande dessinée, intitulé Un petit prince au pays des mollahs en hommage à Ahmad, son frère cadet, victime du massacre des prisonniers politiques en 1988 en Iran.

Café littéraire ancré dans l’actualité iranienne

« Quand je rencontre les lecteurs physiquement, c’est toujours très émouvant, parce que je trouve beaucoup de proximité malgré toutes nos différences. » Massoumeh Raouf animera à 15 heures l’un des quatre cafés littéraires de la journée, qui portera sur la situation en Iran. « Au café littéraire, à travers mon propre parcours et mon expérience politique, je parle de l’Iran et du combat du peuple iranien, en particulier celui des femmes, pour la liberté. Ce sujet est d’une grande actualité, et j’aborde diverses questions liées à cette lutte. Avec les dernières nouvelles concernant la mort d’Ebrahim Raïssi, surnommé “le boucher de Téhéran et président du régime des mollahs, je pense qu’il y aura de nombreuses discussions animées. »

 

Écrire pour résister

Pour Massoumeh Raouf, l’acte d’écrire représente plus que la création d’une œuvre. « Écrire est en soi une forme de résistance. Écrire, c’est transmettre cet esprit de résistance aux autres et garder cette flamme de résistance vivante. Écrire, c’est graver et révéler ce que le pouvoir en place préfère occulter et ignorer. Ma vie peut se résumer en trois mots : femme, résistance, liberté. Car la vie a un sens quand il y a des résistances pour la liberté et les valeurs humaines. Écrire ce n’est pas simplement créer une œuvre littéraire. Cela fait partie de ma lutte pour la justice et pour attirer l’attention du public sur la terrible situation dans mon pays. »

Outre Massoumeh Raouf, le public pourra échanger, lors des cafés littéraires, avec Edith Gonsard et Daniel Bucquet (Mystères et Légendes de Seine-Maritime), Régis Le Sommier (La guerre sur le front russo-ukrainien), Elisabeth Reynaud parlera de « Sissi, une femme d’aujourd’hui ».

 

La veille, le comédien Patrick Chesnais (Les beaux jours, C’est quoi ce Papy) présentera au public son dernier livre Lettres d’excuse. Dans ces missives qu’il a écrites à des proches, à des amis mais aussi à des institutions, à des lieux et même à la vie, il déploie avec verve et humour toutes les variations de l’art de s’excuser, ou pas.

 

https://www.paris-normandie.fr/id528257/article/2024-06-01/cany-barville-lecrivaine-iranienne-massoumeh-raouf-invitee-du-salon-du-livre



jeudi 6 juin 2024

Les implications de la mort de Raïssi et le rôle de la communauté internationale

 sur atalayar.com par  MASSOUMEH RAOUF  publié 26/05/2024

La communauté internationale doit jouer un rôle déterminant pour empêcher Khamenei de consolider son régime vacillant

Le 19 mai 2024, Ebrahim Raïssi, président du régime iranien, a perdu la vie dans un accident d'hélicoptère, emportant également son ministre des Affaires étrangères. Cet événement soulève de nombreuses questions : Qui était Ebrahim Raïssi ? Quelle est la signification de sa mort ? Quelles perspectives s'ouvrent désormais, et quel rôle doit jouer la communauté internationale ? 

Qui était Ebrahim Raïssi ? 

Ebrahim Raïssi était tristement célèbre en Iran sous le surnom de "boucher de Téhéran" en raison de son rôle dans le massacre de 30 000 prisonniers politiques durant l'été 1988. Mon cher frère Ahmed Raouf Basharidoust est l'une des victimes du massacre de 1988. J’ai déjà écris que «Ebrahim Raïssi, est avant tout l’assassin de mon frère.»   

Lorsqu'il est devenu président à la suite d'une élection truquée, la secrétaire générale d'Amnesty International a affirmé qu'il aurait dû faire l'objet d'une enquête pour crimes contre l'humanité, notamment pour meurtres, disparitions forcées et tortures. 

mercredi 29 mai 2024

9ème Festival Quartier du Livre à Paris 5e, les 28 et 30 mai 2024

Le 28 mai 2024, Mme Florence Berthout, Maire du 5e arrondissement de Paris, et Mme Aurélie Filippetti, directrice des affaires culturelles de la Ville de Paris et ancienne ministre de la Culture, ont inauguré avec éclat le 9ème Festival Quartier du Livre et sa librairie éphémère.

J'ai eu le plaisir d'échanger avec Mme Berthout et Mme Filippetti, et je tiens à les remercier chaleureusement pour leur écoute et leur soutien.


à la librairie éphémère du Festival Quartier du Livre pour une séance de signature, le jeudi 30 mai, de 16h à 18h, à la Mairie du 5ème arrondissement à Paris.


Vous trouverez mon interview dans le reportage broadcasté sur Fréquence Protestante le 4 juin 2024, à 10.45 minutes.


lundi 27 mai 2024

«Ha giustiziato anche mio fratello. No al cordoglio, per noi è una festa»

L'intervista di Angelo Paura con Massoumeh Raouf per ilmessaggero.it è stata pubblicata il 22 maggio 2024 sia nella versione cartacea che sul sito. 

Il popolo iraniano ha bisogno della solidarietà dei popoli democratici». Il 4 maggio 1982 Massoumeh Raouf èevasa da una prigione di Teheran dopo otto mesi di detenzione.  Aveva 20 anni ed era stata arrestata nel settembre del 1981 in strada, con il sospetto di simpatizzare per il movimento Mojahedin del Popolo Iraniano. Oggi vive in Francia ed èuna scrittrice e una attivista per idiritti delle donne in Iran. Raouf ha perso il fratello nelle epurazioni del 1988, quando in pochi mesi vennero giustiziati oltre 30. 000 prigionieri politici. «Mio fratello Ahmad, che aveva 16 anni all’epoca, è stato accusato di complicità nella mia evasione, interrogato e torturato».


Alcuni paesi occidentali hanno accolto la morte di Ebrahim Raisi, inviando messaggi di cordoglio all’Iran senza tuttavia condannare le sue violenze. . .

«Ebrahim Raisi era soprannominato “il macellaio di Teheran” e la sua morte è stata una buona notizia per me e per il popolo iraniano, in particolare per le famiglie dei prigionieri politici giustiziati durante il massacro del 1988 e per quelle dei manifestanti uccisi.

Mio fratello minore Ahmed Raouf è una delle vittime della violenza di Raisi. La sua morte è per tutti i dissidenti iraniani una forma di giustizia».

Si tratta comunque di un incidente...

«Ma comunque una forma di giustizia, anche se imperfetta. Avremmo infatti preferito vederlo davanti a un tribunale internazionale rispondere dei suoi crimini contro l’umanità, la sua scomparsa pone fine all’impunità di cui godeva».

 Crede che la sua scomparsa possa essere l’inizio di un cambiamento per il regime?

«La morte di Raisi è solo una tappa in questo lungo cammino verso la verità e la giustizia e non deve far dimenticare gli altri responsabili ancora in carica che continuano a perpetrare violazioni dei diritti umani».

Da una parte ci sono i dissidenti e i cittadini iraniani che festeggiano, dall’altra un vuoto di potere che deve essere riempito. Cosa succederà adesso in Iran?

«Ali Khamenei si era preso un rischio calcolato nell’elevare Raisi nonostante il suo curriculum di violenze: mirava a creare una struttura di potere monolitica capace di resistere alle pressioni interne ed esterne. Raisi era considerato il candidato ideale per epurare i dissidenti e garantire un’obbedienza assoluta alla visione di Khamenei».

Insieme a lui aveva dato spazio al ministro degli Esteri, anch’esso morto nell’incidente...

«Amir-Abdollahian era un altro attore della strategia del regime nella regione. Conosciuto per i suoi stretti legami con Qassem Soleimani e con i suoi alleati, tra cui Hezbollah in Libano, i suoi sforzi diplomatici miravano spesso a rafforzare questi gruppi, a concludere vendite di armi e a fornire sotando il volto più legittimo della diplomazia iraniana sulla scena internazionale».

Lei da anni si batte per i diritti delle donne iraniane e ha scritto diversi libri sulle violenze del regime per eliminare il dissenso. Vede un’apertura?

«Con questo regime fascista-religioso non ci sono cambiamenti e il popolo iraniano lo sa molto bene. La conseguenza immediata di questo incidente è un profondo aggravamento delle crisi esistenti del regime. Sul piano interno, l’Iran è alle prese con importanti sfide sociali ed economiche, con un malcontento diffuso tra la popolazione. Il timore del regime è che questo incidente diventi un catalizzatore per le unità di resistenza, ricordando le manifestazioni scoppiate negli ultimi anni».

Come è riuscita a evadere dalla prigione in cui era detenuta in Iran?

«Sono stata arrestata nel settembre 1981 per strada: sospettavano che fossi simpatizzante dei Mojahedin del Popolo Iraniano. Il mio cosiddetto “processo” è durato so-lo dieci minuti. Senza alcun diritto alla difesa, sono stata condannata a 20 anni di prigione. Avevo 20 anni. Ma dopo 8 mesi, con l’aiuto delle mie compagne di cella sono riuscita a evadere. Quando i Pasdaran hanno capito che ero evasa, tutte le ragazze della cella sono state torturate e molte di loro sono state giustiziate nel massacro del 1988. Mia madre e mio fratello sono stati arrestati».

Quali sono le sue aspettative per il futuro dei diritti delle donne nel suo Paese?

«La mia vita può essere riassunta in tre parole: donna, resistenza, libertà. Il mondo intero ha ammirato le donne iraniane per il loro coraggio nell’insurrezione contro l’apartheid sessuale. L’obiettivo delle donne iraniane non è chiedere al regime questo o quel diritto. Vogliono cambiare il regime misogino dei mullah nella sua totalità».

Crede che il mondo occidentale debba aiutare questa resistenza?

«Il popolo iraniano ha bisogno della solidarietà effettiva dei paesi democratici di tutto il mondo per isolare il regime e riconoscere la sua alternativa repubblicana e democratica che respinge ogni tipo di dittatura, sia dello scià che dei mullah. Credo che sia solo questione di tempo e circostanze ma sono convinta che il regime finirà per essere rovesciato».

Angelo Paura


«Il a également exécuté mon frère. Non au deuil, pour nous c'est une fête»

 L'interview d’Angelo Paura avec Massoumeh Raouf pour ilmessaggero.it a été publiée le 22 mai 2024 dans la version papier ainsi que sur le site.

·    «Le peuple iranien a besoin de la solidarité des peuples démocratiques». Le 4 mai 1982, Massoumeh Raouf s'évade d'une prison de Téhéran après huit mois de détention. Elle avait 20 ans et avait été arrêtée en septembre 1981 dans la rue, soupçonnée de sympathiser avec le mouvement des Moudjahidine du peuple iranien. Aujourd'hui, elle vit en France et est écrivain et militante des droits des femmes en Iran. Raouf a perdu son frère lors des purges de 1988, lorsque plus de 30 000 prisonniers politiques ont été exécutés en quelques mois. «Mon frère Ahmad, qui avait alors 16 ans, a été accusé de complicité dans ma fuite, interrogé et torturé».


Apres la mort d'Ebrahim Raïssi, certains pays occidentaux   a adressé des messages de condoléances à l'Iran sans toutefois condamner ses violences.

 « Ebrahim Raïssi était surnommé « le boucher de Téhéran » et sa mort a été une bonne nouvelle pour moi et pour le peuple iranien, en particulier pour les familles des prisonniers politiques exécutés lors du massacre de 1988 et pour celles des manifestants tués. Mon jeune frère Ahmed Raouf est l'une des victimes des violences de Raïssi. Sa mort est une forme de justice pour tous les dissidents iraniens. »

 Mais c'était un accident...

 «Mais c'est quand même une forme de justice, même imparfaite. En fait, nous aurions préféré le voir répondre de ses crimes contre l'humanité devant un tribunal international ; sa disparition met fin à l'impunité dont il jouissait. »

Pensez-vous que sa disparition pourrait être le début d’un changement pour le régime ?

«La mort de Raïssi n'est qu'une étape dans ce long chemin vers la vérité et la justice et ne doit pas nous faire oublier les autres dirigeants encore en poste qui continuent de perpétrer des violations des droits de l'homme».

D’un côté il y a les dissidents et les citoyens iraniens qui se réjouissent, de l’autre un vide de pouvoir qu’il faut combler. Que va-t-il se passer maintenant en Iran ?

« Ali Khamenei avait pris un risque calculé en élevant Raïssi malgré son bilan de violence : il visait à créer une structure de pouvoir monolithique capable de résister aux pressions internes et externes. Raïssi était considéré identifié le candidat idéal pour purger les dissidents et garantir une obéissance absolue à la vision de Khamenei. »

Avec lui, il avait cédé la place au ministre des Affaires étrangères, également décédé dans l'accident...

«Amir-Abdollahian était un autre acteur de la stratégie du régime dans la région. Connu pour ses liens étroits avec Qassem Soleimani et ses alliés, dont le Hezbollah au Liban, ses efforts diplomatiques visaient souvent à renforcer ces groupes, à conclure des ventes d'armes et à fournir un soutien logistique, tout en représentant le visage le plus légitime de la diplomatie iranienne sur la scène internationale.

Vous luttez depuis des années pour les droits des femmes iraniennes et avez écrit plusieurs livres sur la violence du régime pour éliminer la dissidence. Voyez-vous une ouverture ?

«Avec ce régime fasciste et religieux, il n'y a aucun changement et le peuple iranien le sait très bien. La conséquence immédiate de cet incident est une profonde aggravation des crises existantes du régime. Sur le plan interne, l’Iran est aux prises avec d’importants défis sociaux et économiques, avec un mécontentement généralisé au sein de la population. La crainte du régime est que cet incident ne devienne un catalyseur pour les unités de résistance, rappelant les manifestations qui ont éclaté ces dernières années. »

Comment avez-vous réussi à vous échapper de la prison où vous étiez détenue en Iran ?

«J'ai été arrêté en septembre 1981 dans la rue : ils me soupçonnaient d'être un sympathisant des Moudjahidine du peuple iranien. Mon soi-disant « procès » n’a duré que dix minutes. Sans aucun droit à la défense, j'ai été condamné à 20 ans de prison. J'avais 20 ans. Mais au bout de 8 mois, avec l'aide de mes compagnons de cellule, j'ai réussi à m'échapper. Lorsque les Pasdaran ont réalisé que je m'étais évadé, toutes les filles de la cellule ont été torturées et beaucoup d'entre elles ont été exécutées lors du massacre de 1988. Ma mère et mon frère ont été arrêtés."

Quelles sont vos attentes pour l’avenir des droits des femmes dans votre pays ?

«Ma vie peut se résumer en trois mots : femme, résistance, liberté. Le monde entier admirait les femmes iraniennes pour leur courage dans le soulèvement contre l’apartheid sexuel. Le but des femmes iraniennes n’est pas de demander au régime tel ou tel droit. Ils veulent changer complètement le régime misogyne des mollahs. »

Pensez-vous que le monde occidental devrait aider cette résistance ?

«Le peuple iranien a besoin de la solidarité efficace des pays démocratiques du monde entier pour isoler le régime et reconnaître son alternative républicaine et démocratique qui rejette toute forme de dictature, qu'elle soit celle du Shah ou des Mollahs. Je pense que ce n'est qu'une question de temps et de circonstances mais je suis convaincu que le régime finira par être renversé."

Angelo Paura

samedi 25 mai 2024

Journal des 2 Rives : Massoumeh Raouf, invitée d’honneur à la fête du livre de Triel

 


par Rodrigo Acosta | 23 mai 2024 


M
assoumeh Raouf, ex-prisonnière politique et ancienne journaliste iranienne, incarne le courage et la détermination pour la liberté et la justice en Iran. Témoin des injustices sous le régime des mollahs, elle a choisi de défendre les droits fondamentaux de son peuple malgré le lourd tribut payé avec l’exécution de son frère cadet. Emprisonnée pour son engagement, elle refuse de se taire et inspire de nombreux militants. Après avoir été condamnée à 20 ans de prison, elle s’est évadée au bout de 8 mois, expérience relatée dans son ouvrage « Évasion de la prison d’Iran » paru en 2022. En hommage à son frère, elle a écrit la bande dessinée « Un petit prince au pays des mollahs ». L’écrivaine a accordé le 15 mai une interview pour évoquer son parcours singulier, son combat politique et l’avenir de son pays d’origine.

 

Son récit, tissé de bravoure et de résilience, se déploie dans les pages de « Évasion de la prison d’Iran », une chronique poignante de son évasion spectaculaire après huit mois d’emprisonnement dans les geôles de l’oppression. Publié en 2022 chez Balland, ce récit résonne comme un hymne à la liberté, témoignant de la ténacité de l’esprit humain face à l’adversité.
Dans un geste d’hommage poignant et vibrant, elle dédie son ouvrage « Un petit prince au pays des mollahs » à la mémoire de son frère cadet, Ahmad, l’une des innombrables victimes du massacre des prisonniers politiques en 1988 en Iran. À travers cette œuvre, publiée chez S‑Active, elle tisse un portrait émouvant de son frère, illuminant son existence écourtée par l’obscurantisme, et perpétuant ainsi le souvenir de ceux qui ont sacrifié leur vie pour un idéal de liberté et de dignité humaine.

 

vendredi 17 mai 2024

paris-normandie : un témoignage historique du génocide; sa BD dénonce le régime des Mollahs

 

Au salon du livre de Vernon, elle raconte l’histoire de son frère tué par le régime des mollahs en Iran

Massoumeh Raouf, ancienne journaliste et ex-prisonnière politique du régime des mollahs, en Iran, sera au salon du livre de Vernon ce dimanche 12 mai 2024. Elle y présentera notamment « Un petit prince au pays des mollahs », écrit à la mémoire de son frère, assassiné.

Par Aurélien Wlachet-Philippe

Publié: 11 Mai 2024

 

 

mardi 14 mai 2024

Salon du livre à Vernon, dimanche 12 mai 2024

 Le château de Bizy a accueilli la 8e édition du Salon du livre de Vernon, où plus de 60 auteurs étaient présents pour l'occasion. 

centreservices.fr : "Parmi les autres invités prestigieux, on compte des personnalités aussi éclectiques qu’universelles. Et que dire de Massoumeh Raouf Basharidoust, cette héroïne des temps modernes, dont le parcours tumultueux défie les frontières de l’impossible et inspire le respect autant que l’admiration."


Massoumeh Raouf avec François Ouzilleau, Maire de Vernon, apportant son soutien à la juste cause du peuple iranien.

jeudi 9 mai 2024

Réfugiée iranienne, Massoumeh Raouf témoigne des atrocités du régime des mollahs

 actu.fr Par Arielle Bossuyt  Publié le 8 Mai 24

Dimanche 12 mai 2024, le Salon du livre de Vernon (Eure) accueillera, Massoumeh Raouf, journaliste iranienne réfugiée en France depuis 1985. Elle y présentera deux ouvrages.


Massoumeh Raouf, autrice iranienne réfugiée politique en France, est invitée au Salon du livre du château de Bizy, à Vernon (Eure) pour présenter ses deux ouvrages qui rendent hommage aux victimes du régime des mollahs en Iran. 

 



Massoumeh Raouf sera de passage à Vernon (Eure) dimanche 12 mai 2024, à l’occasion du Salon du livre organisé au château de Bizy. Elle présentera deux ouvrages rendant hommage aux victimes du régime des mollahs. Parmi elles, son frère cadet, Ahmad. 

À quelques jours de l’événement, elle a accordé une interview au Démocrate vernonnais.

jeudi 2 mai 2024

6ème édition du salon du livre de Beauvais, Samedi 27 avril 2024

La 6ème édition du Salon du livre de Beauvais “Ô Cœur du Livre”, organisée par l‘association Les Sources, s'est tenue le samedi 27 avril de 10h à 17h sur la place Jeanne Hachette.


Massoumeh Raouf, entourée de Franck Pia, Maire de la Ville de Beauvais, de ses adjoints, ainsi que de Nadège Lefebvre, Présidente du Conseil départemental de l'Oise - ancienne Sénatrice, et de Chanez Herbanne, Conseillère régionale des Hauts-de-France. Je vous remercie pour votre solidarité dans la lutte des femmes iraniennes pour la liberté.


lundi 29 avril 2024

Beauvais. Le combat d’une autrice iranienne pour un renversement politique en Iran

 Oisehebdo  23 AVRIL 2024  Par Laurence Erikson

Le combat d'une femme pour que la démocratie et la liberté l'emportent en Iran sur le régime dictatorial actuel.



Sa devise : « Femmes, Résistance, Liberté ». Massoumeh Raouf fera partie des auteurs et autrices présents au 6e salon du livre de Beauvais le 27 avril prochain sur la Place Jeanne Hachette pour présenter ses deux ouvrages : « Un petit prince au pays des mollahs » et «Évasion de la prison d’Iran ».

Réfugiée politique en France

Réfugiée politique en France depuis 30 ans, l’écrivaine de 63 ans écume les salons pour plaider en la faveur d’un renversement politique en Iran« J’ai passé plus de temps de ma vie en exil que dans mon propre pays » confie-t-elle avec une pointe d’ironie. Très jeune, avec sa mère et son frère cadet, l’Iranienne a vécu son enfance sous le régime du shah contre lequel elle protestait déjà. Très vite, elle s’est impliquée dans le mouvement de résistance des Moudjahidines du peuple d’Iran pour lequel elle a milité et collaboré en tant que journaliste, pour lutter contre le régime dictatorial des mollahs, pendant Khomeini et après, encore en place en Iran. « Ceux qui osent le défier sont qualifiés d’ennemis de Dieu ».

jeudi 25 avril 2024

Salon du livre de Villiers-sous-Grez (77) en Seine-et-Marne, le 21 avril 2024

 

La huitième édition du Salon du livre de Villiers-sous-Grez (Seine-et-Marne), organisée et soutenue par des bénévoles passionnés de littérature, a été un vrai succès. Merci à Isa Mercure, l'organisatrice, pour ce beau salon à Villiers-sous-Grez.

 Un grand merci également à M. Thierry Masson, Maire de Villiers-sous-Grez, pour son écoute et son soutien envers le peuple iranien.


mardi 23 avril 2024

Le prochain Salon du livre de Vernon (Eure) accueille une « Une femme extraordinaire » : Massoumeh Raouf Basharidoust

 Par Maxime Laffiac Publié le 17 Avril sur actu.fr/normandie/vernon

Le prochain Salon du livre de Vernon (Eure) aura lieu dimanche 12 mai, au château de Bizy.


« Une femme extraordinaire »


Parmi les autres auteurs, on retrouve la romancière et essayiste Cécilia Dutter, présidente du jury du prix Charles-Oulmont de la fondation de France mais également Amaury Lorin, docteur d’histoire et membre de l’Institut politique de Paris, qui a reçu entre autres le prix Auguste-Pavie (Académie des sciences d’outre-mer) 2005.

Il y aura aussi une femme extraordinaire : Massoumeh Raouf Basharidoust. C’est une écrivaine iranienne qui avait été arrêtée en 1981 puis condamnée à vingt ans de prison dans un simulacre de procès qui a duré dix minutes. Elle parviendra à s’échapper au bout de huit mois, et vit désormais en exil en France.

Jean-Paul Lefebvre Filleau, vice-président de l’association

vendredi 19 avril 2024

Témoignage de Massoumeh Raouf lors des séances de lecture sur le thème « Paix et peuples ».

Au Festival du livre et de la BD à Hénouville qui a eu lieu le dimanche 14 avril, Massoumeh Raouf a sélectionné un extrait de son livre "Évasion de la prison d’Iran", paru chez Balland en février 2022. Cet extrait, toujours actuel, n'a pas perdu de sa pertinence, et les événements récents ont confirmé sa véracité. Vous trouverez ci-joint son témoignage.


jeudi 18 avril 2024

2e édition du festival du livre & de la BD à Hénouville(76), le dimanche 14 avril 2024

Le Festival du livre et de la BD à Hénouville a eu lieu le dimanche 14 avril de 10 à 18 heures pour sa deuxième édition, ayant pour thème "Paix et peuple". Cette manifestation était organisée par l'association Le Relais des arts et la bibliothèque municipale. Bien organisé et un accueil très chaleureux. 


En plus des représentants de l'association organisatrice, des personnalités locales, dont le maire M. Jean-Marie Royer, M. Gérard Leseul, Député de la 5ème circonscription, et M. Christophe Bouillon, maire de Barentin et Conseiller Départemental, étaient présents pour l'inauguration du festival. Dans leurs discours, Gérard Leseul et Christophe Bouillon ont soutenu la résistance du peuple iranien pour la liberté en faisant référence à la présence de Massoumeh Raouf.





EVASIONFM : MASSOUMEH RAOUF AU SALON DU LIVRE DE VILLIERS-SOUS-GREZ

Massoumeh Raouf, une résistante iranienne sera au au Salon du livre de Villiers-sous-Grez dimanche 21 avril. Son parcours, fait de sang, de larmes et, toujours, d'une soif de démocratie, Massoumeh le raconte dans deux ouvrages, Un petit prince au pays des mollahs (S-Active) et Évasion de la prison d'Iran (Balland). le dimanche 21 avril, elle les dédicacera et échangera avec les lecteurs au Salon du livre de Villiers-sous-Grez.


https://www.evasionfm.com/massoumeh-raouf-au-salon-du-livre-de-villiers-sous-grez

samedi 13 avril 2024

France 3 Normandie : ENTRETIEN. "En 10 minutes, j'ai été condamnée à 20 ans de prison" : Une résistante iranienne au festival du livre d'Hénouville

 


Massoumeh Raouf est marquée par l'exil. Cette Iranienne née en 1961 s'engage tôt dans la résistance contre le Shah puis le régime des mollahs. Ce dimanche 14 avril, elle sera présente au Festival du livre et de la BD d'Hénouville, près de Rouen (Seine-Maritime). En amont de cet événement, elle nous a raconté sa vie de lutte.

À bientôt 63 ans, Massoumeh Raouf n'a pas perdu la flamme du militantisme. Née à Rasht, en Iran, elle s'engage contre le Shah, puis l'ayatollah Khomeini, aux côtés de l'Organisation des moudjahidines du peuple iranien - le parti, initialement à l'origine de la révolution de 1979, défend une société démocratique et laïque et une interprétation moderne de l'islam, aux antipodes du conservatisme finalement prôné par les mollahs.

Emprisonnée en 1981 puis torturée, elle parvient à s'échapper, trouve asile en France, dans le Val-d'Oise, et apprend, en 1988, l'exécution de son frère, lui aussi résistant. Ahmad n'a que 24 ans. Cette année-là est une année noire : 30 000 personnes, parfois même des adolescents, perdent eux aussi la vie.

Son parcours, fait de sang, de larmes et, toujours, d'une soif de démocratie, Massoumeh le raconte dans deux ouvrages, Un petit prince au pays des mollahs (S-Active) et Évasion de la prison d'Iran (Balland). Ce dimanche 14 avril, elle les dédicacera et échangera avec les lecteurs au Festival du livre et de la BD d'Hénouville (Seine-Maritime).

samedi 6 avril 2024

MASSOUMEH RAOUF BASHARIDOUST, ÉVADÉE DU SILENCE

L'ire Du Dire n°29 - podcast littéraire

 L'ire Du Dire est une émission littéraire diffusée tous les quatrièmes vendredis du mois de 11 heures à midi sur radio Fréquence Paris Plurielle 106.3 FM. 

Elle est conçue et réalisée par Carole Carcillo Mesrobian, et est rediffusée en podcast sur le site de la radio http://www.rfpp.net, sur le site de l'émission https://liredudire.com et sur sa chaine YouTube https://www.youtube.com.

L’ire l’i-r-e, comme colère, mais aussi comme parole qui dénonce et qui rassemble autour de la littérature, parce qu’elle est le langage du monde. 


Massoumeh Raouf Basharidoust, née en 1961, est une ancienne journaliste et prisonnière politique du régime des mollahs en Iran. Elle a été arrêtée en 1981 et condamnée à vingt ans de prison. Mais au bout de huit mois, elle a réussi à s’échapper. En 1988, son frère cadet est exécuté lors du massacre des 30 000 prisonniers politiques iraniens. De 1996 à 2001, elle a fait des recherches sur les familles des exécutés politiques et la situation des prisons en Iran. En résulte un travail collectif : « Massacre des prisonniers politiques » et « Des héros enchaînés ». Pour rendre hommage à son frère, elle a écrit la bande dessinée « Un petit prince au pays des mollahs ». Elle vit en exil. Engagée dans la « Campagne du mouvement pour la justice en faveur des victimes du massacre de 1988 », elle se bat aujourd’hui pour faire traduire en justice les auteurs de ce « crime contre l’humanité resté impuni »

Pour écouter ce programme, cliquez sur l'un des liens ci-dessous.

liredudire :

lundi 25 mars 2024

21e édition du Salon du Livre d'Aumale (76) en Seine-Maritime, le 23 mars 2024

 Le samedi 23 mars 2024, s'est tenu le Salon du Livre d'Aumale, un événement exceptionnel qui, depuis 20 ans, attire de nombreux visiteurs, accueille des invités d'honneur de talent et présente une grande diversité d'auteurs. Massoumeh Raouf a été accueillie avec beaucoup d'enthousiasme par les visiteurs.

Un retour sur cette belle journée avec des photos souvenirs. 


Massoumeh Raouf avec Marguerite Soudey, éditrice du livre BD "Un petit prince au pays des mollahs" et présidente de S-Active.




dimanche 17 mars 2024

Salon du livre d'Epône (78) dans les Yvelines, le 16 mars 2024

Fête du livre, spécial Conte de la ville  d'Epône a eu lieu  à la médiathèque Pierre Amouroux, le samedi 16 mars 2024.

M. Ivica JOVIC, Maire d’Epône  est venue avec son équipe visiter le salon. Il a  exprimé son soutien à la résistance du peuple Iranien  lors de rencontre avec Massoumeh Raouf. 



jeudi 14 mars 2024

En Iran, face à la terreur des mollahs, les femmes résistent

 politis.fr  par Luna Guttierez   8 mars 2024

En cette journée internationale des droits des femmes, elles sont le visage du combat pour la liberté. Grandes opprimées de la République islamique, les femmes iraniennes continuent de jouer un rôle décisif dans la révolution en cours. Politis raconte ce combat par la voix de deux résistantes.


En Iran, la discrimination des femmes est organisée par des lois misogynes, apparues avec la proclamation de la République Islamique en 1979 par l’ayatollah Khomeiny, « le voleur de la révolution du peuple » comme le surnommaient ses opposants. Le régime religieux des mollahs a entraîné une fuite en avant liberticide pour la population féminine : interdiction de se déplacer sans l’accord du mari, filières d’études non accessibles, témoignage juridique dévalorisé, port du voile obligatoire. Elles sont les premières victimes de la dictature théocratique de Téhéran. « Dès qu’elles sortent dans la rue seules, elles ont peur. Ceci est la réalité de chaque femme iranienne », témoigne, auprès de Politis, Azadeh Alemi, opposante aux mollahs.